Rando Chantilly du 10 avril 2014
des photos par "clic" sur les imagettes
Nous retrouvons Roland et moi avec plaisir notre groupe d'habitués, tout sourire aux lèvres sur le quai de la gare de Chantilly . Nous étions 10 randonneurs pour découvrir ou redécouvrir le domaine de Chantilly, le soleil était de la partie toute la journée . Nous avons traversé le bois Bourillons pour rejoindre la petite pelouse et passer devant l'hôtel du Grand Condé (1), quartier général des armées de 1914 à 1916 et la Villa Poiret où résida durant cette période le Général Joffre . Passage de la Médiathéque, nous avons apprécié une peinture murale de 2013 honorant la mémoire et la carrière des meilleurs Jockeys de plat des 100 dernières années (2 -3). Sur la place Omer Vallon, nous évoquons l'attaque sanglante de la bande à Bonnot à la Société Générale de Chantilly en 1912 . Nous descendons vers le viaduc de la Canardière (4) mis en service avec l'ouverture de la ligne en 1859, pour passer peu après devant l'ancienne Usine Guilleminot (5) (fabrique de plaques photographiques de 1892-1992 ) et par la porte Richard-Lenoir 61) pour accéder au parc (7) où, par le passé, se trouvaient une filature de coton de 1807-1823, une manufacture de porcelaine de 1735-1805 et une filature de Dentelle du XVII au XIX .
Nous poursuivons notre chemin vers Vineuil pour profiter d'une vue panoramique sur l'arrière des jardins et du château de Chantilly (8-9) . En longeant le canal St Jean (10) , nous arrivons au Pavillon de Manse, construit par Jacques Manse en 1678 pour le Grand Condé (11- 12). Il abritait une machine hydraulique destinée à alimenter en eau les bassins, cascades et jets d'eau du parc ouest, démantelée à la révolution et remplacée progressivement par la ville . De retour sur la petite pelouse nous voyons le réservoir de stockage qui alimentait en eau le parc et le long d'une allée bordée de tilleuls. Nous pouvons voir les maisons des officiers ( logements pour les personnes officiant pour les princes de Condé ) . Nous longeons les Grandes Ecuries (13-14) construites par Jean Aubert de 1719 à 1735 pour Louis IV de Bourbon-Condé. La légende raconte qu'il pensait se réincarner en cheval et voulait, par conséquent, des écuries dignes de son rang . En longeant le champ de courses nous voyons les grandes tribunes construites par honoré Daumet en 1881 . Puis, nous arrivons au château (15-16-17-18) qui est une reconstruction du XIX siècle par Honoré Daumet pour le Duc d'Aumale, à l'exception d'une partie appelée '' le petit château" construit au XVI siècle par Jean Bullant avec à la droite de l'entrée principale du parc (19) , le château d'Enghien (20) . Les jardins sont la création d'André Le Nôtre fin XVII pour le grand Condé .
Après un pique-nique près de la petite chapelle Marie (21) , nous avons repris notre chemin vers l'orée de la forêt où se trouve une piste encadrée de deux lions de pierre qui lui ont donné son nom (22), avec ses 20 mètres de large sur 4 kms en ligne droite . Nous poursuivons le long de cette piste des lions et arrivons à mi-chemin au carrefour du petit couvert où les entraîneurs se réunissent dès l'aube pour voir leurs futurs cracks passer, en les repérant par le couvre-reins aux couleurs de l'écurie . Nous poursuivons notre balade en forêt (23) jusqu'au café de la gare pour le "pot de l'amitié" selon l'expression de Geneviève notre doyenne de cœur . Il fallait déjà nous quitter, quelle belle journée ! (Gérard Podevin)
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