Le déjeuner découverte du Panthéon

 et du musée de la Police du 22 février 2017   

des photos  par "clic" sur les imagettes

Nous nous sommes retrouvés à 10h30 devant l’entrée du Panthéon, édifice grandiose construit en 1757 par l’architecte Soufflot et achevé en 1790. A l’origine, le Panthéon national fut une basilique consacrée à Sainte Geneviève, ex-voto imposant de Louis XV dédié à la Sainte. Elle fut transformée en temple républicain le 4 avril 1791. Au gré de l’histoire des 19° et 20° siècles, du 1er Empire au début de la 4° République chaque pouvoir en place utilise la destination de cet édifice comme l’affirmation de sa condition de l’État et en particulier de son rapport avec le pouvoir religieux.

Dès notre entrée dans le monument, nous sommes interpellés par sa grandeur. Au fil de la visite, nous découvrons une sculpture représentant la Convention Nationale de 1792 (3) Marianne entourée de députés et de soldats. Puis au centre de l’édifice, c’est le pendule de Foucault (6) copie de l’original (1851) qui se trouve au musée des Arts et Métiers et qui prouve la rotation de la Terre. Les photos 9, 10, 11, 12 représentent des fresques de peintures sur toile marouflée réparties sur les murs à partir de 1874 : dans l’ordre, baptême de Clovis, bataille de Tolbiac, miracles de Ste Geneviève et couronnement de Charlemagne.
Puis nous descendons dans la crypte (13) et nous pouvons voir : le cœur de Gambetta (14), le tombeau de Voltaire (15) avec sa statue de Houdon (16) et en face, le tombeau de Rousseau (17), puis celui d’Alexandre Dumas (18), du Maréchal Lannes (19), celui de Jean Jaurès, à côté Victor Schoelcher et Félix Eboué (20), puis le tombeau d’André Malraux avec une statue de chat égyptien (23) en compagnie de Jean Moulin, Jean Monnet et René Cassin, celui de Pierre et Marie Curie (24), celui de Geneviève de Gaulle (25) ,et la plaque commémorative des martyrs de la révolution en 1830 et 1848 (26).

Bien d’autres illustres occupants, écrivaines, scientifiques et surtout beaucoup de militaires actuellement 76 sur 300 places, Victor Hugo, Emile Zola, 41 dignitaires de l’Empire mais seulement quatre femmes : Sophie Berthelot, Marie Curie, Geneviève de Gaulle et Germaine Tillion.
 

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Après un sympathique repas au Bistrot de la Montagne (28 à 32), nous nous sommes dirigés vers le musée de la Préfecture de Police (deux mille pièces présentées):.....

Décret de la convention concernant Louis XVI incarcéré au Temple (34), Ordre de remise en liberté du Chevalier Esley avec la signature de Marat (35), modèle réduit de la guillotine et véritable couperet utilisé en place de Gréve (36,37), panoplie de petits outils pour préparer une évasion (prévue pour une dissimulation anale) (38), machine infernale de Fieschi avec alignement de canons, copie du modèle qui servit pour l’attentat contre Louis-Philippe le 19 février 1836 (39), les vitrines  avec diverses armes utilisées par les malfrats au cours du temps (40) et celle sur l’affaire Petiot (41) avec la corde lui ayant servi pour descendre les corps de son cabinet médical au 1er étage à la cave) thermostat de la chaudière dans laquelle il faisait disparaître ses victimes (41), reconstitution du premier bureau d’identification fondé en 1883 par Alphonse Berthillon (l’anthropométrie judiciaire) (42, 43 et 44)   (Compte-rendu : Jacqueline M.)

 

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(Photos: Gérard P.)

Publication  R Heinrich : Février 2017