Sortie découverte du 27 mars 2019

de la Seine au musée de la Monnaie de Paris

 

Une journée qui vaut son pesant d’or. Ils sont venus…. Ils sont tous là……….

Eh, oui ! Pour célébrer le printemps l’Amicale nous a proposé une balade sur la Seine, un repas dans un restaurant de Saint-Germain des Prés et la visite du Musée de la Monnaie. Mini-croisière certes traditionnelle mais toujours aussi belle. C’est avec émotion que nous la redécouvrons, elle, et ses splendeurs.

Un rendez-vous à 10 heures avec un embarquement à 10 h 30, nous avons largement le temps pour délier nos langues, seul organe qui soit toujours en pleine forme et quand un amicaliste rencontre un autre amicaliste, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Ils se racontent des histoires de leur âge.

L’heure étant venue, c’est joyeux que nous avons embarqué pour une mini croisière et notre navire allait quitter le quai lorsque nous avons vu notre Louis d’Or (Marcel) sauter le pas pour nous rejoindre. Ouf général de soulagement, il s'en fallait de peu qu’il ne tombe (Plouf !) et notre balade était à l’eau.

Après tant d’émotions, nos langues ont repris de l’exercice. Au fil de l’eau nous apercevons le Louvre, le quai d’Orsay, les Tuileries, la Chambre des Députés… Pas un gilet jaune à l’horizon, nous continuons. Et voici l’Eglise américaine, la Tour Eiffel… Aucun car de CRS, nous poursuivons…La place de la Concorde, le tunnel fatal à Lady Di, le Pont Alexandre III… Comme nous parlons nous ne voyons pas tout. Dans le cas où l’on nous prendrait pour des manifestants attardés aucun de nous n’a revêtu son gilet de sauvetage. Nous écoutons un peu le guide qui fort heureusement a un micro et l’on se retrouve vite fait à côtoyer Notre-Dame de Paris. Nous contournons la belle et ça y est nous sommes à l’Hôtel de ville…Nous apercevons la Samaritaine et voilà notre balade qui prend fin, juste le temps pour  Marcel de se remettre de ses émotions.

Du Vert Galant (je ne parle pas de notre ami Louis mais du Square si connu des parisiens) nous nous sommes rendus au Molière. « Au Molière » au singulier car il ne s’agit pas là d’une remise de prix et bien que nous nous rendions ensuite au musée de la Monnaie. Il ne s’agit pas plus de notre Jean-Baptiste Poquelin qui lui aussi fabriquait ses pièces.  Il s’agit d’un charmant petit resto de la rue de Buci : Le Molière.

C’est la langue pendante et l’estomac dans les talons que nous avons dû patienter devant les toilettes, avant de déguster notre Kir  et  de savourer le bon repas que nous avons apprécié.

C’est donc heureux que nous nous sommes dirigés vers le Musée de la Monnaie. L’on sait que ventre affamé n’a pas d’oreille mais l’on sait aussi que repas bien arrosé coupe les pattes. C’est ainsi que notre pauvre Marcel a rendu les armes. Les émotions et la bonne chair ont eu raison de notre homme et c’est Michel, le jeunot de la bande, qui ne faisant appel qu’à son courage raccompagna notre ami jusqu’à une entrée de RER, Marcel reconnaissant  qu’il n’est pas bon de fuguer lorsque sa belle est en vadrouille.

Quant à nous,  nous nous sommes dirigés vers le Musée, une institution à caractère industriel et commercial depuis 2007 et qui, comme son nom l’indique, fabrique la monnaie nationale . Créée en 864 sous le règne de Charles II elle existe encore sous le règne de Macron 1er . Elle ne fait pas, pour l’instant, partie des réformes à venir. Elle est l’une des plus vieilles entreprises du monde. Néanmoins il faudra vérifier auprès de l’AFP et nous sommes bien placés pour le faire, il faudra vérifier, dis-je, si elle fait ou non partie de ces grosses sociétés dont nous avons dû , nous pauvres contribuables, renflouer les caisses pour pouvoir aider à l’embauche.

Une charmante guide nous a fait faire le tour du propriétaire et avec moult détails elle nous fit découvrir le matériel servant à la fabrication du flouze, de la thune, de l’oseille, du blé … enfin bref de quoi nous donner quelques idées. Elle nous a exposé avec grâce et érudition l’art de la fabrication de la monnaie en France depuis ses origines.

Nous avons pris congé de la belle, mis fin à nos retrouvailles, avons promis et juré de nous revoir et chacun est retourné dans ses pénates comme bon  lui semblait.

Paris était calme, le soleil encore haut et notre cœur tout chaud du plaisir de cette belle journée. Une pensée amicale de nous tous pour Marcel, notre Louis d’Or, qui nous l’espérons à pu regagner sa cassette sans encombre.

Et un grand merci au bureau (Danièle Leroux)

(Photos Danièle Leroux – Gérard Podevin)

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