La Journée des Anciens de l'AFP du 2 décembre 2019

1-La croisière s’amuse

Ce lundi 2 décembre fut un jour de retrouvailles pour nos amicalistes. Pour ceux qui sont venus par Bir-Hakeim rien d’étonnant que ce fut un peu la traversée du désert pour arriver à bon port mais tout est bien qui finit bien puisque l’estomac dans les talons et le cœur chaud ils ont trouvé facilement leur chemin. Les dames avaient revêtu leurs plus beaux atours et pour beaucoup nos hommes avaient mis la cravate et sorti le costard. Bref, c’est , bichonnés, frottés, parfumés, beaux comme des sous neufs que nous nous sommes retrouvés. Gégé pour l’occasion s’était chargé d’une bouteille d’oxygène, histoire de s’initier à la plongée fluviale mais hélas, dans la précipitation, il en avait oublié ses palmes.

Nous n’étions là ni pour une demande en mariage encore moins pour la Saint-Valentin mais pour la Rencontre annuelle des Anciens de l’AFP. Comme toujours nous avons pris plaisir à nous revoir et, la bise généreuse donnée aux uns et aux autres, nous avons été invités à pénétrer dans le bateau.

Après avoir pris place sur le Saphir , nous avons été informés, avant toute chose et dans l’urgence, que sous chacun de nos sièges était placé un gilet jaune. Ah, mon Dieu encore eux !!! 

Mais la stupeur de l’information passée et revenus à la réalité, car il s’agissait bien sûr des gilets de sauvetage,  nous avons accueilli, par des applaudissements fournis, Philippe représentant le Comité d’entreprise ainsi que nos Présidents, Philippe celui de l’Amicale et Fabrice celui de l’A.F.P.  Tous deux nous ont renouvelé l’assurance de quelques pépettes, espèces sonnantes et trébuchantes, qui assureront la pérennité de notre Association. (Nb : à lire le développement de ce moment sous le diaporama) 

 A cette bonne nouvelle nous avons levé nos verres et entamé un « A la santé du confrère… » Pour le reste nous n’en avons retenu que l’essentiel qui est que tout va bien dans le meilleur des mondes.   Néanmoins, connaissant les forces et les faiblesses de la Reine de l’information, c’est du fond du cœur que chacun de nous souhaite à notre Chère Agence France Presse une belle et éternelle vie.

Rat des villes, rat des champs …. Ces deux là étant extrêmement bien occupés actuellement (il y a, assurément,  du travail pour tous), nous avions le « Ra » du ciel. Dieu, comme il a illuminé notre mini croisière nous permettant de partager un repas convivial sur un fleuve mythique. Alors que la Seine se la coulait douce, au pied des monuments historiques de la capitale, les langues sont allées bon train, heureusement pour nous, nous n’étions que le 2.  Les verres se sont vidés et nous nous sommes pleinement régalés. Nos yeux ont vu défiler des merveilles et de pont en pont nous avons mesuré la beauté de notre ville. C’était comme un livre d’histoire à ciel ouvert et nous avons constaté que le plaisir est en toute saison sans cesse renouvelé.

Il nous restait peu de temps pour dire, aux uns et aux autres, combien nous étions heureux de les revoir. Comme chacun sait, les bonnes choses ont une fin. Le bateau s’est arrêté alors que sous le pont Mirabeau coulait toujours la Seine et nos amours … faut-il qu’il nous en souvienne.

Nous avons flotté mais… n’avons pas sombré. L’honneur était sauf.  Comme nous avons le pied marin, c’est droit dans nos chaussures que nous avons enjambé la passerelle pour regagner la rive.

Mille mercis au Comité d’Entreprise, à l’Agence France Presse pour cette belle journée et mille mercis au bureau qui nous donne tant.  (Danielle Leroux)

 

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2-D E U X  D E C E M B R E  2 0 1 9 !

Il est des dates à retenir pour l’Histoire avec un grand H (*) mais aussi pour la petite histoire de notre Amicale des Anciens. Or, en ce 2 décembre 2019 (AD), le PDG Fabrice Fries a renoué avec une vieille et bonne tradition en honorant de sa présence notre traditionnel repas annuel des Anciens. Il faut remonter à 1986 pour se souvenir d’un tel événement. Certes tous ses prédécesseurs (sauf un) ont bien voulu nous apporter leur bonne parole, mais brièvement à l’apéro, avant nos agapes.

Autant dire que sa présence, au long cours sur le Saphir, fut appréciée des participants. D’autant plus qu’il a engagé des réformes qui agitent la communauté des actifs et indirectement la nôtre. Ainsi entre les ponts d’Iéna et d’Austerlitz il nous a exposé sa vision présente et d’avenir de l’AFP.

Avant lui, Philippe Faye, secrétaire du CSE, nous a rapidement brossé (il était retenu par d’importantes réunions) un tableau plutôt positif et rassurant de la situation.

Fabrice Fries, quant à  lui, a pris le temps d’exposer son action : maintien du siège historique place de la Bourse ; remodelage de l’immeuble pour accueillir l’ensemble du personnel et mettre fin à l’erreur que fut l’éclatement physique de la rédaction ; ouverture vers le grand large des activités  vidéo avec les moyens appropriés pour que l’AFP demeure dans le peloton de tête des grandes agences mondiales ; succès de l’équipe de 70 journalistes qui de par le monde traquent les Fake News ; développement des relations avec les grandes plateformes du numérique ; maintien de la masse salariale…

Se livrant au jeu des questions-réponses l’un des nôtres, brillant préfecturier, lui reprocha de n’avoir prononcé dans son discours que trop tardivement le mot « information ». Le PDG a bien voulu en convenir tout en faisant remarquer qu’il ne parlait que d’information depuis le début de son intervention.

A table, bien encadré par les membres du Bureau  il nous a confié qu’il appréciait la vivacité des échanges. Lecteur  de notre site, il avait sur lui la pétition que nous avons lancée pour les 75 ans de l‘AFP. Il en avait souligné au marqueur jaune les passages les plus critiques, selon lui, exprimant nos inquiétudes légitimes pour ceux qui de l’extérieur n’ont pas tous les paramètres des changements en cours.

La convivialité n’en fut pas gâchée pour autant. Le soleil était de la partie, la traversée de Paris somptueuse. Et au fil de l’eau Fabrice Fries nous confia qu’il entendait, à la fin de son mandat, laisser l’AFP en meilleure position qu’elle ne l’était à son arrivée place de la Bourse.

Un vœu que nous partageons de tout cœur. 

Alors, rendez-vous à l‘année prochaine Monsieur le Président ?  (Philippe Thébault)

(*) Austerlitz, naissance de Victor Hugo, sacre de Napoléon, funeste coup d’état du petit Napoléon …