Visite du Château d'Anet et

 de la Chapelle Royale de Dreux

 du 30 septembre 2022   

 

 

La Château d'Anet

Notre sortie débute par la visite du château où nous sommes accueillis par une charmante conférencière

Construit par Philibert de l’Orme de 1547 à 1552, grâce aux libéralités du roi Henri II envers sa favorite, Diane de Poitiers, le château est considéré comme un joyau de la Renaissance française et un haut lieu d’art.

Le château dont Diane avait hérité de son mari Louis de Brézé, grand sénéchal de Normandie et qu’elle souhaitait conserver fut intégré dans la nouvelle construction. La démolition commencée en 1804 est arrêtée par un soulèvement local qui chasse le spéculateur qui l’avait entreprise.

A partir de 1840, plusieurs propriétaires appartenant à la même famille ont réussi à redonner à ce domaine une part de sa splendeur d’autrefois Le portique du corps de logis central est orné d’un groupe constitué par un cerf et quatre chiens. Cet ornement était à l’origine un automate : le cerf frappait le sol du sabot pour marquer les heures et la mâchoire inférieure des chiens était mobile, ce qui donnait l’impression qu’ils aboyaient.

Dans la cour d’honneur, notre conférencière nous explique que l’édifice réalisé comportait alors trois corps de bâtiments, disposés en « U », face à l’entrée autour d’une cour d’honneur. En arrière de chaque aile, une cour latérale desservait des dépendances qui n’ont laissé aucune trace. Derrière le logis central, s’étendait un jardin dans le style Renaissance.

Seule subsiste aujourd’hui l’aile gauche modifiée au XVIIIème siècle et à droite la chapelle en forme de croix grecque.

Nous pénétrons dans le grand vestibule dallé de noir et blanc où un somptueux escalier conduit aux appartements du premier étage. A droite du vestibule, s’ouvre le Salon rouge, qui servit de chambre à coucher et occupé à plusieurs reprises par le Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV. Une vitrine contient plusieurs souvenirs de Diane de Poitiers : un parasol de soie verte frangé d’or, une mèche de ses cheveux prélevée au moment de la profanation de sa sépulture en 1795 par les révolutionnaires, une dague et une gourde en ivoire. A gauche du vestibule un cabinet garni de vitrines où sont exposées de remarquables faïences nous conduit vers la salle à manger décorée d’une série de tapisseries des Flandres représentant la chasse au faucon, la chasse au canard et la chasse à l’ours. On entre ensuite dans la salle des gardes, longue de quinze mètres et décorée de tapisseries illustrant l’Histoire de Diane. Cette salle compte de nombreuses pièces d’époque Renaissance dont une malle cloutée aux armes d’Henri II. A la suite de la salle des gardes, se trouve la chambre d’honneur avec un superbe lit à colonnes sculpté aux croissants de Diane.

La chapelle funéraire

En 1775, cette chapelle fut construite pour recevoir la dépouille de Diane de Poitiers. Un monument funéraire du sculpteur Pierre Bontemps qui figure, sur un cénotaphe de marbre noir, Diane agenouillée en prière. En 1793, cette chapelle devint le siège du Tribunal révolutionnaire et en 1795, le cercueil de plomb fut éventré. Son cadavre apparut en parfaite état de conservation, la robe d’apparat dont elle était revêtue avait gardé tout son éclat. Le corps fut enterré à côté de l’église et le plomb du cercueil fut transporté à Dreux pour être transformé en « balles révolutionnaires ».Le reste de la chapelle fut dépouillé de ses ornements, de son pavage et les vitraux disparurent.

A partir de 1959, la chapelle est entièrement rétablie dans son état d’origine et le tombeau remis en place. En 2008 on retrouva le squelette de la favorite et après 213 ans passés dans le cimetière communal, le 23 mai 2010 les restes de Diane étaient de retour dans son tombeau.

La chapelle royale à DREUX

A Dreux, nous déjeunons dans une ambiance agréable, dans la salle lambrissée Henri VI sur le domaine de la chapelle royale. Après le repas nous rejoignons la conférencière

Dreux fut sous la domination des rois de France jusqu’à Louis XVI, et le Duc de Penthièvre reçut le Comté de Dreux en échange du domaine de Rambouillet. De l’ancien château de Dreux bâti à la fin du haut Moyen Âge ne subsistent que quelques soubassements de tours ainsi qu’un long défilé de murailles surplombant la vallée de la Blaise.

Ce site qui domine la ville abrite la chapelle royale dont la silhouette imposante se détache sur un fond de verdure. En1816 était posée la première pierre d’une chapelle funéraire commandée par Louise Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, veuve de Philippe Égalité et mère du futur Louis-Philippe 1er. Elle devait recevoir les corps des ancêtres de la duchesse. A la révolution, les sépultures furent violées et les restes rassemblés dans une fosse commune.

La nouvelle chapelle s’élevait sur l’emplacement de cette fosse. Construite en forme de croix grecque comptant en son centre une rotonde percée d’un oculus, seule source de lumière et inspiré du Panthéon romain. L’édifice correspondait aux canons de l’architecture funéraire néoclassique.

Les transformations commandées par Louis-Philippe sont remarquables. Il s’agissait d’agrandir l’édifice pour en faire le mausolée de la dynastie. La nef a été agrandie de deux chapelles et d’un chœur entouré d’un déambulatoire sur le devant d’une chapelle absidiale en rotonde.

La construction n’a été que peu modifiée par la suite. L’extérieur est néo-gothique mais l’intérieur est plus original car l’antique et le gothique y sont liés. Les vitraux on été réalisés par la manufacture de Sèvres d’après les cartons d’Ingres, Delacroix, Vernet, Viollet-le-Duc. Les verrières de la chapelle de la Vierge relatent la vie de Saint-Louis, patron de la chapelle.

La visite se poursuit parmi les tombeaux de la famille d’Orléans, dont nous avons pu admirer entre autres le tombeau monumental de Louis-Philippe et Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, d’Henri d’Orléans, duc d’Aumale. Il fut gouverneur général de l’Algérie et à ce titre a participé à la reddition d’Abdel Kader en 1847. Son gisant en albâtre tient sa véritable épée d’académicien.

Les corps de leurs sept enfants dont deux seulement atteindront l’âge adulte sont inhumés dans la Chapelle Royale de Dreux. C’est désormais dans la crypte que sont inhumés les membres de la famille d’Orléans.

Vers 16h30 nous rejoignons le car pour le retour vers Paris. ( Vulliet Christiane - Thérèse Braibant )

 

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