LA sortie commune "rando - promenade" du 15 novembre 2012
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De la Porte de la Villette à la Porte Dorée, pour les randonneurs, ce n'était qu'une promenade de santé, mais pour les promeneurs, un parcours de près de 13 km, c'était sans doute un record. (image de gauche le relevé du parcours )
Nous étions 24 au départ, deux autres nous ont rejoint au restaurant. Il y a eu quelques défections après le repas mais nous étions encore six à l'arrivée, qui se sont engouffrés dans le métro, trop fatigués pour songer à prendre un verre dans un bistro du quartier.
A la sortie du métro Porte de la Villette, visiblement, ce n'est pas le printemps mais on va faire avec. Ni pluie, ni grêle, ni neige, c'est déjà ça! Et à notre grande joie à tous, tache rouge au milieu du groupe (photo .... n°1), Geneviève est au rendez-vous. Sous le passage couvert qui mène à l'avenue Jean Jaurès (n°2) on ne craint pas les coups de soleil. On laisse la Géode sur notre gauche ( n°3), on passe la Grande Halle, ancienne halle aux boeufs (n°4), pour se rassembler devant la Fontaine aux Lions, (n°5) désormais inscrite au patrimoine des monuments historiques.
De l'autre côté de l'avenue Jean-Jaurès, on emprunte l'allée Arthur Honneger, puis l'allée Darius Milhaud, laquelle surplombe le cimetière de la Villette (n°6 et 7). Ces deux nouvelles rues piétonnes ont été créées sur l'ancienne voie ferrée de ceinture. Elles aboutissent à la chapelle Sainte Colette (n°8) où, rencontre fortuite, le curé nous raconte l'histoire du quartier.
A 11 heures, traditionnelle «pause Geneviève» dans le parc des Buttes Chaumont (n°9). Elle en profite pour vider sa bouteille, en nous faisant croire que c'est de l'eau (n°10) mais chacun, dans son fors intérieur pense à la chanson traditionnelle des ouvriers du livre: «Ce n'est pas de l'eau de rivière, encore moins de celle du puits, pas d'eau, pas d'eau, pas d'eau...»
A la sortie du parc, on entre dans le quartier de la Mouzaïa, flanqué de petites maisonnettes sur jardin, dont le nom commémore les combats de 1839-1840 entre le général Lamoricière et les troupes d'Abd el-Kader lors de la conquête de l'Algérie (n°11). Puis c'est la rue de l'Inspecteur Allès (n°12) avec ce mur peint où l'on s'extasie devant le portrait du Bébé Cadum (n°13), et la rue Paul de Kock (n° 14) qui, par le passage du Monténégro, nous amène à la rue Haxo, jusqu'à l'église Notre Dame des Otages, édifiée à l'emplacement où une cinquantaine d'otages, dont une dizaine de prêtres, avaient été exécutés par la commune en mai 1871 (n°15). Plus loin, une peinture murale en trompe l'œil attire une partie des promeneurs qui veulent voir si c'est du vrai ou du faux (n°16). Enfin, dernière bouffée de verdure avant le repas, le petit square qui longe la rue Westermann (n°17).
Au restaurant El Khyam, on trinque (n°18), Geneviève réclame l'attention d'un troupeau désormais très dissipé (n°19), on fait honneur au couscous (n°20) et au Beaujolais nouveau. Notre hôte semble aussi satisfait que les convives. Il nous promet la prochaine fois, pour deux euros de plus, un spectacle de danse du ventre!
Bien repus, avant de faire le tour du Jardin naturel au coin de la rue de la Réunion, nous traversons le cimetière du Père Lachaise (n°21 et 22) avec une attention particulière par les dames du groupe pour le gisant de Yvan Salmon, plus connu sous le pseudonyme de Victor Noir (n°24), jeune homme romantique, épris d’écriture dont il paraît que les femmes en mal d’amour ou de fécondité, viennent se recueillir, ou plutôt cueillir avec ferveur, une excroissance miraculeuse.!,
Ceux qui sont pressés de rentrer vont prendre le métro le plus proche. Les plus courageux continuent par un zigzag de petites rues verdoyantes jusqu'à la Porte Dorée (J. M. Tondre le guide du jour)
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