LA Sortie conjointe rando-promenade du 21mars 2013
Les passages couverts parisiens, de la Place de la République au Palais Royal
..........
des photos par "clic" sur les imagettes
Ah, le printemps est bien en retard! On caille à la sortie du métro République en attendant les retardataires mais on peut se consoler à l'idée que, huit jours plus tôt, on aurait été dans la neige sur des trottoirs verglacés (photo1). Après le passage Vendôme (1827) qui jouxte la place de la République, premier de la série, on gagne la rue Notre-Dame de Nazareth. On passe devant la synagogue Nazareth, qu'ont fréquentée la tragédienne Rachel et le compositeur Jacques Offenbach, pour atteindre le passage du Pont aux Biches, construit en 1881 pour franchir l'égout (2 et 3).
Au sortir du passage Meslay (1887), on traverse le bd Saint-Martin pour prendre la rue de Lancry, qui s'ouvre derrière le buste de Johann Strauss (4). On parcourt le passage des Marais puis le passage du Marché (5 et 6) jusqu'au passage Brady (1828), colonisé par les Indiens et les Pakistanais qui y ont ouvert restaurants et salons de coiffure (7 et 8).
C'est ensuite le passage du Prado, ouvert en 1785 mais qui n'a été couvert qu'en 1925, dans le style «belle époque» (9 et 10). Il débouche sur le bd Saint-Denis, au coin du bd de Sébastopol, depuis quelques années lieu de rendez-vous de la prostitution chinoise.
Ca traîne à l'arrière où les promeneurs ont pris leur train de promenade, tandis qu'à l'avant les randonneurs y vont d'un bon pas. Il faut faire le chien de berger et courir sans cesse du peloton de tête au peloton de queue. Aux abords de la rue Saint-Denis, les dames sont invitées à veiller sur leur coq afin qu'il ne reste pas en arrière!
Par le passage du Ponceau (11), ouvert en 1826, on rejoint le passage du Caire, créé en 1798 et ainsi baptisé pour saluer la campagne d'Egypte (12 à 15). La façade de l'immeuble par lequel on en sort sur la rue du Caire est ornée de trois effigies de la déesse Hathor (16).
Au coin de la rue de Palestro, on admire l'immeuble Félix Potin (17), aujourd'hui à l'enseigne du Monoprix, qui date de 1910, en route pour le passage du Bourg l'Abbé (18), ouvert en 1828. Traversant la rue Saint-Denis, il donne sur le très beau passage du Grand Cerf (1826), du nom de la maison de roulage où les diligences royales amenaient la messagerie destinée à l'Est de la France (19 à 22).
Derrière l'église Saint-Eustache puis devant le Pied de Cochon (23) on gagne la rue Jean-Jacques Rousseau jusqu'à la galerie Véro-Dodat (1826), du nom de deux charcutiers fortunés, qui eurent pour locataire la tragédienne Rachel -encore elle-, laquelle était courtisée par le poète Gérard de Nerval (24 à 26).. Cette fois, c'est aux messieurs de veiller sur leur épouse car la galerie est devenue le royaume du chausseur Christian Louboutin... La carte bleue risquerait de chauffer!
On sort par la place de Valois, la rue de Valois, le passage des deux Pavillons, et, pour être à l'heure au restaurant, on évite la galerie Vivienne, que tout le monde connaît, de sorte qu'on franchit, à l'heure dite, à la minute près, la porte du Jaipur Palace. A voir les photos (27 à 30), le déjeuner ne se passe pas trop mal!
Après le café, ou le thé, offert par M. Singh, le patron du restaurant, on reprend la rue Montmartre en direction du Nord, jusqu'au passage Verdeau (1847) qui débouche (31) sur le passage Jouffroy (32 à 35) où le musée Grévin a élu domicile.
De l'autre côté du bd Montmartre, on est dans le passage des Panoramas (36 à 38) que tout salarié de l'AFP a fréquenté. C'est le plus ancien des passages couverts parisiens. Inspiré des gravures orientales représentant les souks, il date de 1799. Mais sait-on qu'il doit son nom à une attraction qui a attiré les foules avant l'invention du cinéma: le panorama ? On parlerait aujourd'hui plus volontiers de diorama.
Tout aussi proche de l'AFP, mais que peu d’entre nous connaissent, le passage des Princes (1860) s'ouvre sur la rue de Richelieu et sort sur le bd des Italiens (39 à 41). On traverse l'avenue de l'Opéra (42), avec, à gauche, vue sur le Marché Saint-Honoré, version moderne des passages (43) . Arrivés à la Madeleine, certains iraient bien visiter les fameuses toilettes « art déco » de 1905. Malheureusement elles sont fermées depuis un peu plus de deux ans. Après la visite de la galerie de la Madeleine (1845), c'est donc au village Royal (44-45), ancienne cité Berryer, agrémenté de jolis parterres fleuris, en bordure de la rue Royale, que l'on se dit, non pas adieu, mais au revoir. (JMT)
Le parcours au départ o de "République " à l'arrêt o pour le repas rue Mandar 6,8km + 4,8km pour la suite jusqu'à o la Madeleine avec les plus courageux
**********
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 2425 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45. (Commentaires J-M T. /. Photos G P./ R.H.)