Voyage de 4 jours à Vienne du 3 au 6 juin 2014
.... La vidéo de ce voyage hébergée sur You Tube
Il ne m’est Vienne que d’Andrea …
Elle avait un joli nom notre guide : Andrea (1). Il est vrai que lorsqu’on débarque en terra incognita on voit les choses avec les yeux (gris-bleu) de notre Cicérone. Et c’est encore mieux s’il est aimable, compétent, féru d’art et d’histoire dans une ville comme Vienne, où l’on sent le poids de l’art et de l’histoire hérité d’un puissant empire. Mais Vienne, ce n’est pas que cela. Outre la Vienne classique (romaine, romane, gothique, impériale et pesante) il y a aussi une ville moderne avant-gardiste qui décoiffe depuis les années 20 (3 & 4) :
Nous étions donc 15 amicalistes à débarquer ce 3 juin pour prendre un premier contact grâce à tour de ville passant et repassant le Danube (9)et son canal pour repérer les grands monuments (hôtel de ville (14), le palais impérial, (22 à 25) la cathédrale dont la flèche est un repère utile (17 & 18),, les musées et l’Opéra (21)…) et les autres moins « grands » comme l'église St François d'Assise (10) ou ce HLM-écoloce violemment multicolore et fleuri, la Hundertwasserhaus du nom de son créateur, peintre, médecin et architecte. Tout cela pour aboutir à notre hôtel camp de base, moderne et tout de guingois (2) , situé dans le fameux quartier boisé du Prater entre la non moins fameuse grande roue (0 & 5) (celle du « Troisième Homme » d’Orson Welles) et les bâtiments futuristes du campus des sciences économiques.
Le lendemain après un petit déjeuner léger ou très copieux, selon les goûts, nous entrâmes dans le vif du sujet en visitant la Hofburg qui abrite modestement la présidence, la chancellerie et les blancs Lipizzans de l’Ecole Espagnole (12 & 13). Dans les appartements de Sissi ( et accessoirement de Fançois Joseph) notre guide s’aperçut qu’elle avait affaire à des amateurs éclairés et pointus, comme Marie-Claude incollable sur la vie d’Elisabeth ou Jean-Marc pour d’utiles précisions historiques. Rebelote l’après-midi pour la visite de Schönbrunn (28 à 32), le temps faisant défaut pour apprécier la beauté des jardins.
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C’est sous le signe du Verseau qu’au troisième jour nous avons parcouru la verte et noire forêt viennoise en passant rapidement devant le pavillon de chasse de Mayerling, terminus tragique pour Rodolphe et Marie Vetsera. Notre destination était la remarquable abbaye cistercienne de Heiligenkreuz (Sainte-croix) (33 à 43), visitée par Benoit XVI du temps qu’il était pape, et dont notre guide possédait apparemment toutes les bonnes clés.
Toujours sous la pluie nous avons parcouru les rues de la ville d’eau bien nommée de Baden (les Bains) (44 à47) où Beethoven composa la Neuvième avec son quatrième mouvement l’Hymne à la Joie et devenu celui, officiel, de l’Europe.
Dans l’après-midi libre et ensoleillé qui suivait chacun, de retour à Vienne, vaqua selon ses penchants : les gourmands chez les chocolatiers, les amateurs d’art gothique vers la Cathédrale, les flâneurs à l’Opéra, les férus d’histoire vers le panthéon des Habsbourg et de soi-disant esthètes au musée de l’Albertina à la poursuite du lièvre de Dürer (20) au milieu de quelques autres chefs d’œuvre majeurs.
Et pour finir, avant de regagner nos pénates, l’apothéose au musée du Belvedere supérieur (48 à 50) avec ses Klimt (le baiser sur fond d’or) et ses Egon Schiele qui annoncent Francis Bacon…
Incidemment, au cours de ce voyage, celui qui passait pour le pilote du groupe (le même séduit par Andrea), fit remarquer qu’il en était aux trois-quarts de son mandat de président et qu’il fallait déjà penser à la relève. - (Philippe Thiebault)
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** Le Prater avec ses manèges permanents et son historique " Grande Roue" érigée en 1897 permettant un coup d'œil général sur Vienne avant de découvrir cette ville au fil des visites **
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**Le Palais Impérial de la Hofburg**
** La Hunderwasser Haus**
**Le Château de Schönbrunn**
**L'Abbaye cistercienne de Heiligenkreuz**
**La ville thermale de Baden**
**Le Palais du Belvédère**
Photos ThP / JMP/ HR