Rando Viry chantillon du 22 mai 2014
des photos par "clic" sur les imagettes
Quelques sueurs d’inquiétude pour notre guide du jour Guy Gueguen, par les appels de portables des uns et autres attendus au rendez vous de la rando de ce jeudi 22 mai au départ de Viry-Chatillon, signalant une forte perturbation dans les transports en raison d’un arrêt de travail inattendu sur le réseau du RER .
Tout est bien qui finit bien pour les 6 des 7 inscrits de cette sortie qui, malgré un retard, sont parvenus à destination, à l’exception toutefois de Liliane qui, empêtrée dans une situation ubuesque, s’est vue contrainte de rebrousser son chemin en se résignant avec grand regret de ne pas pouvoir rejoindre le groupe.
C’est donc avec un retard d’une heure et pour corser le tout sous une pluie battante que Guy nous à menés sur le chemin aménagé le long des berges des deux « lacs de l’Essonne » (photos 1 à 3) d’une centaine d’hectares crées cette dernière décennie sur d’anciennes sablières exploitées jusqu’aux années 1960.
Bien qu’à proximité de quelques barres d’immeubles à l’horizon, c’est un magnifique espace naturel ou un point d’honneur est mis sur un intense développement de la biodiversité qui nous a été très agréable de découvrir tout au long du parcours de ce véritable paradis pour de nombreuses espèces d'oiseaux (4 à 8) où progressivement, un timide soleil très appréciable devait assécher nos tenues trempées et nous revitaliser pour le reste de la journée.
Après notre pause détente/casse-croute (9) et un dernier regard sur une exhibition de ski nautique (10), c’est par le vieux centre de Viry-Chatillon avec son ancienne Mairie et son lavoir (11 & 12) ,puis le magnifique parc (13) que nous sommes parvenus à Juvisy-sur-Orge. Cette commune est traversée par l’Orge (14) (Guy nous rappelle qu’elle prend sa source à St Martin-de-Bréthencourt dans les Yvelines, au sud du massif forestier de Rambouillet) que nous suivons par ses berges pour découvrir enjamba ce cours d’eau, une impressionnante canalisation d’eau alimentant Paris (15) . Tout en suivant le cheminement de l’Orges, (16) nous découvrons le « pont des Belles fontaines » datant du XVIII ème siècle (18 & 19) qui fut construit à Juvisy-sur -Orge afin de prolonger la nouvelle route royale devenue aujourd'hui la Nationale 7 (un impressionnant édifice déjà découvert par certains amicalistes lors d'une précédentes sortie dans ce secteur le 14 novembre 2008).
Notre périple du jour de quelques 14 kilomètres devait se terminer par les terrasses de Juvisy (19) et le parc Ducastel avec la nouvelle mairie ou se trouvent désormais éloignées de leur situation initiale, presque oubliées, deux monumentales sculptures (20) qui à l’origine étaient installées comme le rappelle une ancienne carte postale (21) , sur les parapets du pont des Belles Fontaines (L'une représente deux amours qui soutiennent un globe lauré et l'autre une statue de pierre représentant le temps sous les traits d'un vieillard)
Un superbe parcours bien varié pour une journée très agréable malgré les quelques désagréments du matin (transports et météo) bien vite oubliés et une probable gestation déjà en cours dans la tête de Guy pour nous programmer au cours du premier semestre de 2015 un autre parcours dans son secteur de prédilection qu’il connait si bien. (HR/JM)
123456789101112131415161718192021 (Photos HR)
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PROMENADE DE PANTIN A LA BASTILLE DU 15 MAI 2014
Pantin-Bastille au bord de l'eau
Rien de tel qu'une promenade au bord de l'eau dans le calme et la sérénité pour apprécier une journée d'été. Et c'était déjà l'été, ce 15 mai 2014 au bord du canal de l'Ourcq, où s'étaient donné rendez-vous les amicalistes à la sortie du métro Eglise de Pantin. Il fallait toutefois compter avec une petite brise rafraichissante et l'un d'entre nous, qui s'y croyait déjà, s'est un petit peu caillé sous sa chemisette à carreaux.
A l'origine, le canal de l'Ourcq a eu pour premier objectif d'alimenter Paris en eau potable. Sa construction débute en 1802 et s'achève en 1825. Avec le canal Saint-Denis, le bassin de la Villette et le canal Saint-Martin, il constitue le ''réseau des canaux parisiens'', long de 130 km, qui appartient à la ville de Paris. Jusque dans les années 1960, il a servi au trafic de péniches de petit gabarit.
Les tagueurs s'en sont donné à coeur joie sur les derniers vieux bâtiments du quartier (1) mais dès le bord du canal, site d'une première photo de groupe (2), ce n'est plus que calme et volupté, alors qu'apparaissent au loin, derrière une passerelle métallique, les Grands Moulins de Pantin (3). Des panneaux ont été disposés le long de la promenade pour rappeler le passé industriel de Pantin, notamment sa fabrique de meubles (4). Et le groupe de chanter en choeur, même s'il s'agit en l'occurrence de la manufacture F. Louis: «Bien l'bonjour, monsieur Lévitan...»
Un bateau passe, qui fait la liaison touristique entre le bassin de la Villette et Bobigny (6). Les amicalistes se regroupent à nouveau devant la façade des anciens Grands Moulins (7). Il s'agit d'une ancienne minoterie industrielle, crée en 1884. Elle a été réhabilitée pour y réaliser un ensemble immobilier de bureaux.
On pose encore une fois en face de la Géode du parc de la Villette qui, sur l'autre rive, reflète le ciel idéal de notre promenade (8). Croisant le parc à angle droit, nous parvenons au bassin de la Villette, avec son pont levant construit en 1885 par la société Five-Lille, au coin de la rue de Crimée (9). Il est en réparation lors de notre passage et immobilisé en position haute..
Sur le quai de la Loire, nous passons, au n° 39, devant l'ancien Pavillon des canaux, relooké par AlëxOne et SupaKitch, deux adeptes du ''street art''. Temporairement exploité par une grande marque de chaussures de sport, il est destiné à devenir un cybercafé ouvert à tous (10 & 11) Puis c'est la rotonde de la Villette (12), ancienne barrière d'octroi du mur des Fermiers généraux, construite, juste avant la Révolution, par l'architecte Claude Nicolas Ledoux (1736-1806).
Nous traversons la place de Stalingrad pour rejoindre la rive droite du canal de Saint-Martin qui prolonge le canal de l'Ourcq. A l'écluse, on regarde passer le canauxrama (13). On oblique à droite vers le Jardin Villemin (14) qui borde l'ancien couvent des Récollets et, face à l'Hôtel du Nord (film de Marcel Carné en 1938), nous rejoignons le canal. Un peu plus loin, celui-ci s'enfonce en souterrain sous les boulevards Jules-Ferry et Richard-Lenoir.
Au n° 78, nous admirons le portail art-déco, orné d'une tête de jeune fille (15), et aux n°57/59, une sorte de villa palladienne tout à fait improbable à cet endroit (16). Elle date du percement du canal et devait posséder, à l'époque, un jardin descendant jusqu'au bord de l'eau.
Au terme d'un parcours de quelque 8 à 10 km, c'est la débandade après le pot traditionnel que nous prenons à la terrasse du restaurant le Grand Bleu, sur le bassin de l'Arsenal (17) (JM Tondre)