Sortie "Commune" du 19 mars 2015

de la porte de Bagnolet à St Denis-Porte de Paris 

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Le pacours Cette année, le printemps n'était pas au rendez-vous pour cette sortie conjointe randonneurs-promeneurs de rentrée, mais les forces vives n'ont pas fait défaut: vingt-neuf inscription et, si quelques uns se sont exemptés de la promenade matinale pour se rendre directement au restaurant, tous ont participé, au moins en partie, au programme de l'après-midi. (voir le parcours des 12,10km) 

Vous vous rappelez le sketch de Fernand Raynaud: ''Nous avions rendez-vous sur les Champs-Elysée...'' Nous, c'était plus prosaïquement à la Porte de Bagnolet (1) et, en l'absence de soleil, pas pour la cueillette des bleuets! Encore que nous aurions pu cueillir des jonquilles sur les pelouse du square Séverine (2-3-4) ou du square Emmanuel Fleury, d'où on a une vue imprenable sur l'impressionnante mosquée de Bagnolet ''l'olivier de la paix'' (7).

Poursuivant la visite des espaces verts implantés le long du périphérique et sur la dalle qui le recouvre au niveau de la Porte des Lilas (5), nous avons traversé le square Léon Frapié, l'occasion d'une photo de famille (6), longé le Cirque électrique (8) et le cinéma Etoile (12), pour aboutir au jardin Serge Gainsbourg (9-10), au bout duquel réapparaît le périphérique, avec son flot interminable de voitures (11).

C'est ensuite le square de la Marseillaise et la Porte de Pantin. Nous en profitons pour jeter quelques yeux sur la Philharmonie de Paris, oeuvre toute récente de Jean Nouvel (13). En traversant les voies du tram, nous voyons en arrière plan les Grands Moulins de Pantin, transformés au cours de ces dix dernières années en immeubles de bureaux (14).

Un quart d'heure plus tard, nous sommes à table au restaurant le Relais, ''acteur de l'économie sociale et solidaire'', pour un joli repas complet tout compris qui mérite trois bons points: pour l'accueil, pour la cuisine sympathique, et pour le service, souriant et efficace (16 à 25).

L'après-midi, après être passés devant une peinture murale d'inspiration psychédélique (15), nous avons parcouru le cimetière parisien de Pantin, créé en 1886 (26-27-28). D'une surface de 107 hectares, c'est le plus grand de France, le troisième en Europe, le septième dans le monde. Il compte 32 km d'avenues et d'allées, 8 700 arbres de 74 essences différentes et 145 000 tombes.

Pour rejoindre ensuite le canal Saint-Denis, le parcours n'était pas folichon (30), tant il est vrai, comme le chante Aznavour, que ''la misère serait moins pénible au soleil''! Seules les logements sociaux en bois, en cours de réhabilitation rue Léopold Réchossière (29) et les nouvelles constructions autour du parc Eli Lotar, qui jouxte le canal, ont un peu de charme sous ce ciel trop bas, un charme scandinave, dirions-nous.

Au hasard d'un tournant à gauche, alors que nous aurions dû aller à droite, nous découvrons l'entrée d'une ferme du XVIIe siècle, la ferme Mazier, que la municipalité d'Aubervilliers s'emploie à restaurer (31-32). Nous nous promettons d'y retourner quand les travaux seront terminés.

Nous arrivons au canal qui descend de la Seine à mi-hauteur de l'Ile Saint-Denis pour rejoindre la canal de l'Ourcq au Parc de la Villette. Sur l'autre rive, on aperçoit le Stade de France (33). Le long du canal, jusqu'au point de débandade, au métro Saint-Denis-Porte de Paris, c'est un peu le ''Plat pays'' de Jacques Brel. En France, tout finit par des chansons... (Jacques Michel Tondre)

 

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Publication de la page: Amicale des Anciens de l' AFP/R Heinrich - mars 2015