Promenade parisienne à la découverte des berges de la seine du 15 octobre 2015  

   des photos  par "clic" sur les imagettes

La discipline des amicalistes ne se dément jamais. Ils sont tous là à l'heure dite (1). Le réchauffement de la planète n'est pas au rendez-vous. On se pèle! Mais la fontaine Saint-Michel ne nous a pas fait faux bond (2), pour prendre un peu de fraicheur supplémentaire.

Après la photo de famille (3), on se met en route pour le Pont Neuf, le plus anciens des ponts de Paris (1578-1604), les autres, qui étaient de bois et supportaient boutiques et maisons, comme le Ponte Vecchio à Florence, s'étant effondrés (4).

On admire les 381 mascarons qui représentent des têtes de divinités forestières ou champêtres de la mythologie antique. Les originaux sont dûs à Germain Pilon, l'un des maîtres sculpteurs de la renaissance française.

On remonte devant la statue équestre d'Henri IV (5) réalisée à Florence par Pietro Tacca sur une commande de Marie de Médicis, achevée en 1612, et installée en 1614. Partiellement détruite en 1792 et remontée en 1814 par le sculpteur François-Frédérick Lemot, la statue a été restaurée en 2004. On a retrouvé dans le corps du cheval des boîtes contenant des médailles gravées sous Louis XVIII, une édition de la Henriade de Voltaire et des pamphlets antimonarchiques.

Sur la rive droite, les anciens grands magasins de la Samaritaine, qui vont devenir un hôtel et des boutiques de luxe, rappellent le nom des pompes qui alimentaient en eau, jusqu'en 1813, le Louvre et les Tuileries. Rive gauche, c'est le quai Conti avec l'Académie française (6), qui date de 1688.

Au niveau de la rue, on retrouve les bouquinistes (7), et au niveau du fleuve les bateaux et péniches, transformés en restaurant flottant comme le Calife (8), ou encore des goélettes comme la Boudeuse, à quai entre deux expéditions océaniques (9).

De là, on voit le pont des Arts, premier pont en fer de Paris et réservé aux piétons (10). Il date de 1803.Jusqu'en 1849, on y prélèvera un péage d'un sou. Les ''cadenas d'amour'' ont disparu, sauf sur les grilles des rampes d'escalier (11).

Allez, on fait une petite pause photo (12) avant de passer sous les escaliers en solarium (13) déployés devant le musée d'Orsay depuis l'aménagement de la berge en 2012. Pas de candidat, ce jour-là, pour le bain de soleil! Ces berges rendues aux piétons sont bien agréable en été. A cette saison, elles sont sinistres!

Au niveau de la rue, on admire quelques constructions Art déco (14), au niveau du fleuve, on est sur les jardins flottants (15), la plus belle réussite de l'aménagement des berges, qui aboutissent à une serre (16).

On passe sous le pont Alexandre III, construit pour l'exposition universelle de 1900, et le pont des Invalides, construit pour l'exposition universelle de 1855, la première à se tenir en France (en l'occurrence, sur les Champs Elysée), et la deuxième de l'histoire, après celle de Londres en 1851. Sous le pont d'Iéna (1806), belle contre-plongée sur la tour Eiffel avec le chapiteau du manège en premier plan (17). Au pont de l'Alma, vue sur le fameux zouave (18), qui indiquait le niveau des crues de la Seine, jusqu'à ce qu'il soir remonté, en 1970, pour ne pas être trop mouillé.

Par le pont de Bir Hakheim, terminé peu après 1900, on rejoint l'allée des Cygnes (19), construite en 1827 pour abriter le port de Grenelle jusqu'à la statue de la Liberté (20), réplique de celle de New York, don de la colonie américaine de Paris à la Ville. De là, on a une belle vue sur la Maison de la Radio (21).

Pas difficile de trouver à proximité un endroit où se réchauffer (22) avant la débandade au terme de ce parcours de près de huit kilomètres réplique de celle de New York, don de la colonie américaine de Paris à la Ville. De là, on a une belle vue sur la Maison de la Radio (21). Pas difficile de trouver à proximité un endroit où se réchauffer avant la débandade au terme de ce parcours  de près de huit kilomètres (22) ....

 (Jacques Michel Tondre)

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.....  Photos Jean-Marc Prilot / Gérard Podevin

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