Sortie promenade du 18 juin 2015 au départ du métro "Stalingrad"  

des photos  par "clic" sur les imagettes

Dix-sept amicalistes ont répondu à l'appel du 18 juin, malgré les difficultés: La station Stalingrad était en travaux et la sortie 3 où nous avions rendez-vous avait été supprimée. Cela ne nous a pas empêché de nous retrouver.

Première étape au ''Cent-quatre'', 104 rue d'Aubervilliers (1). Cet ancien entrepôt des pompes funèbres, inauguré en 1874, a été construit sous la supervision de l'architecte Victor Baltard. Passé sous la responsabilité de la Ville de Paris en 1905, il a fonctionné sous ce régime jusqu'en 1993, organisant jusqu'à 150 convois funéraires par an.

A l'initiative de Bertrand Delanoë, maire de Paris, il a été réhabilité en 2008 en centre culturel multi-média. Y subsite la ''Cabeza'' de Nikki de Saint-Phalle (2), installée là en 2014 à l'occasion de la rétrospective de l'oeuvre de cette artiste au Grand Palais.

Au bout de la rue d'Aubrevilliers, qui rejoint la rue de l'Evangile, face au chantier de la future gare multinodale de Rosa Parks, spectacle improbable, on tombe, au milieu de nulle part, sur la dernière croix de carrefour de Paris, un calvaire monumental en bronze de quelque trois mètres de haut, que les fidèles du quartier viennent fleurir quotidiennement jusqu'à aujourd'hui (3). Citée dès 1540, et détruite à la révolution, la croix actuelle date de 1860.

De là, on rejoint la rue Pajol, site du premier éco-quartier parisien. Le long des voies ferrées remontant de la Gare de l'Est et de la Gare du Nord, les anciens entrepôts de la SNCF, construits en 1920, constituent la ''Halle Pajol'', inaugurée en 2014, qui abrite la Bibliothèque Vaclav Havel et une Auberge de jeunesse.

Au niveau des voies ferrées, le site comporte un jardin et des plans d'eau, en partie abrités (5-5-6). Au niveau de la rue (7), on distingue, en toiture, les 3500 m2 de panneaux photo-voltaiques qui font de cet ensemble un immeuble à énergie positive.

L'ensemble s'articule autour des Jardins d'Eole, inaugurés en 2007, gagnés sur une ancienne friche industrielle de la SNCF (8).

Débandade dans une brasserie, au coin de la rue du Maroc, face à un camp de réfugiés qui sera démantelé à l'amiable le lendemain.  (Jacques Michel Tondres)

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(Photos (2/4/5/6) Marc Bercu avec photos additionnelles (1/3/7/8) "récupérées" sur Internet)