L'Escapade Romaine du 10 au 13 septembre 2016
des photos par "clic" sur les imagettes
Deci... delà , un rapide regard sur l'Escapade Romaine (ou téléchargez pour visualiser la Vidéo)
Veni, vidi, vici. Ce qu’ont tenté de faire, subito presto, les vingt-trois candidats partis à la découverte de la capitale italienne.
Car, visiter Rome en trois jours et demi tient de la gageure. « Il vous faudrait trois ans et demi pour tout voir (dont une bonne année pour la seule Cité du Vatican) » nous a prévenu notre guide Sandro, dès notre arrivée. Il avait sûrement raison.
En effet, partis dès l’aube de Paris pour arriver à Rome à l’heure du déjeuner (pâtes, etc. - excellent), nous avons, dans la foulée, le Vatican (1 à 5 ) avec ses galeries , aux superbes plafonds peints en trompe-l’œil,(6) la chapelle Sixtine (7) seulement le magnifique plafond de la Création du Monde peint par Michel-Ange mais pas le mur du Jugement Dernier en raison d’une foule innombrable et compacte) et la basilique Saint-Pierre,(8) avec le baldaquin du Bernin et la Pieta de Michel-Ange.
La spiritualité de ce haut lieu de la chrétienté disparaissait devant le défilé de milliers de touristes se photographiant devant chaque statue, tableau, autel ou bénitier.
Après le dîner (pâtes, etc.) (2/1) et une nuit réparatrice, nous visitons deux belles églises. L’une, Saint-Jean de Latran (2 à 7), mère de toutes les églises et cathédrale de Rome. Fondée en 311, largement remaniée au cours des siècles, est d’un baroque flamboyant.
Les lourdes portes en bronze proviennent de la Curie antique et sont remarquablement conservées ; l’autre, Saint-Pierre aux liens , est surtout connue pour le formidable Moïse (8) de Michel-Ange, dominant la tombe du pape Jules II. On y voit également la châsse contenant les liens ( ayant entravé Saint-Pierre lors de son arrestation à Jérusalem. (9 et 10)
L’après-midi, visite du Colisée (1 à 3), le plus grand monument jamais construit par les Romains, pouvant contenir jusqu’à quarante mille spectateurs.
Il faut savoir que ce Colosse, selon notre guide, n’appartient ni à la ville, ni à l’Etat et n’est pas sous la protection de l’UNESCO. L’orage interrompt nos déambulations et nous sortons par…. L’entrée des gladiateurs, face au très joli petit Arc de Triomphe de Constantin, bâti au IV° siècle après J.C. (3/5) , mais décoré, par manque d’argent, de bas-reliefs datant du II° siècle. Preuve que les problèmes des finances publiques étaient déjà d’actualité !
Programme copieux le lundi. Avec, le matin, visites de la piazza Navona et sa fontaine des Fleuves (1), le palais Farnese (Ambassade de France), la fontaine de Trevi (Ah ! Anita Ekberg !) (2 à 3), le monument à Victor-Emmanuel et le Panthéon, (4/4) transformé en église, avec sa coupole de 43,30 mètres de hauteur et de diamètre, dans lequel repose le peintre Raphaël. Puis nouvel et dernier arrêt de la matinée à l’Eglise Saint-Louis des Français ou sont exposées trois superbes toiles du Caravage représentant Saint-Mathieu, avant un déjeuner très attendu (lasagnes, etc.) (4 à 6 ) .
Après-midi très chargé avec à proximité du Vittoriano (1) (construit en 1885 en mémoire de Victor-Emmanuel II et en hommage à la récente unité italienne) , visite de la Rome Antique (2 à 5) : L’immense Forum, le sénat (fort bien conservé), le marché, l’arc de Septime-sévère, le temple de Saturne, etc. .
Et malgré la fatigue avec un rituel adopté dès le premier soir, le rendez vous à 20h précises dans le hall de l'hôtel pour les 23 participants afin de se rendre pour quelques encablures à la "Gallina Bianca", notre habituel restaurant du soir
Déjà le dernier jour !.. Nous passons la matinée à la Galerie du palais Borghèse ou, malgré les très nombreuses œuvres vendues à Napoléon, restent des merveilles des peintres de la Renaissance, tels Raphaël, Titien, Rubens , Le Caravage, Botticelli, etc… et de magnifiques sculptures de Canova et, surtout, du Bernin.
Avant le dernier repas en terre italienne (des pâtes, etc.) (1) , passage place d’Espagne avec sa très jolie fontaine de la Barcaccia du Bernin (2) , et ses célèbres escaliers (3) .
Le dernier regard sur Rome avant de rejoindre l’aéroport Leonardo da Vinci nous permet de constater qu’elle est vraiment la « Ville Eternelle ». Tout y est équilibré, ses immeubles de tous les tons d’ocre, entourés de monuments baroques ou antiques, quelquefois encastrés, une maison Renaissance dans un temple. Et, partout des pans de murs, un tas de vestiges non identifiés, des dents de pierres qui se dressent près des pins parasols. C’est « magique » !
Arrivederci, ROMA ….. (George et Serge Dessymoulie pour le compte rendu ... Gérard Podevin pour les photos ...captures internet pour les photos 7 et 8 du Vatican)
.... et s'il fallait se garder un instantané marquant pris lors de ce voyage, ma préférence sera la photo faite après un violent orage au-dessus de Rome, à l’approche de la vaste esplanade du Colisée totalement désertée (alors qu’habituellement grouillant d’une foule compacte) avec au loin tels que laissés, à leur demande durant notre visite du Colisée, nos deux compères Marcel et Harold ruisselants, assis sur la bordure de voie.
Imperturbables au déluge qui s’abattait sur le site, écartant toutes tentations de se mettre à l’abri, ils étaient restés ainsi assis stoïques et confiants, tels des guerriers romains attendant d'être récupérés au point précis qui avait été défini auparavant ..
Chapeau messieurs pour cette discipline de grands baroudeurs (HR)
Edition R Heinrich Septembre 2016