Sortie conjointe du 24 mars 2016 du Fbg St Denis à Passy     

  

des photos  par "clic" sur les imagettes

 

Nous sommes 25 au départ de la promenade de 11km 58 (voir le parcours), réunis pour la photo de famille sous le portrait mural de Saint-Vincent de Paul (1). Le fondateur de l'Œuvre des enfants trouvés est mort en 1660 dans ce Carré Saint-Lazare où s'élevait une léproserie fondée au XIIe siècle. Longtemps à l'abandon après avoir abrité une prison pour femmes, le site a été restauré en 2015. Face à une peinture murale représentant un chat (2), la municipalité a érigé la médiathèque Françoise Sagan, dont le jardin intérieur s'enorgueillit de magnifiques palmiers (3).

A la sortie du Carré, sur le boulevard Magenta, on longe la belle halle du Marché Saint-Quentin qui date de 1866 (4), pour gagner la place Franz Liszt que surplombe l'église Saint-Vincent de Paul, livrée au culte en 1844 (5).

Par la rue Notre-Dame de Lorette, on remonte jusqu'à la charmante place Saint-Georges, bordée par la bibliothèque Thiers et l'hôtel néo-gothique, néo-renaissance, de la marquise de Païva (6). Au centre de la place, une fontaine où venaient s'abreuver les chevaux a été surmontée en 1911 d'un buste du célèbre caricaturiste et dessinateur de la monarchie de Juillet Paul Gavarni, œuvre du sculpteur Denys Puech (7).

Les façades art-déco sont nombreuses dans ce quartier qui s'est considérablement embourgeoisé à la fin du XIXe siècle (8). Au coin de la rue Victor-Massé, le vitrail ornant la façade de ce qui fut d'abord un cabaret, le Shanghaï, avant d'accueillir, de 1954 à 1966, le Théâtre en rond de Paris, constitue un chef d'œuvre de ce style (9). L'immeuble date de 1837. Le vitrail, inspiré d'une estampe japonaise d'Hokusaï, a été acquis dans les années 1920.

Après la place Pigalle (10), le boulevard de Clichy croise la rue Coustou où l'architecte Gabriel Veissière a construit en 1927 un garage, bel exemple du ''Mouvement moderne'' de Paris (11). Plus loin, c'est l'incontournable Moulin Rouge (12) et la place de Clichy, défigurée par un Castorama (13).

Sur le boulevard des Batignolles, on passe devant le théâtre Hébertot (14). En se retournant, on a une belle vue sur le Sacré-Cœur (15). Mais sans doute parce qu'il n'y a pour ainsi dire pas eu d'hiver, il n'y a pas non plus de printemps et les nouvelles plantations qui devaient agrémenter notre promenade sont bien en retard (16).

Au passage, le clocheton de l'église réformée des Batignolles (17) retient notre attention, avant la colonnade du Parc Monceau (18). Les enfants d'une école privée du secteur jouent à la sortie du parc. Ils ont cadenassé leurs trottinettes aux barrières métalliques (19).  Rue Daru, l'église russe (20 & 21) est en travaux. Nous ne la visiterons pas.

 

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 (22)

D'ailleurs nous approchons de l'heure du déjeuner et, de la place des Ternes, nous apercevons déjà, sur fond d'Arc de Triomphe, l'auvent grenat du lieu de nos agapes (22), le restaurant Monte-Carlo où nous attendent des amicalistes qui n'ont pas souhaité marcher ces sept kilomètres de promenade mais veulent bien manger et boire: Kir normand, assiette de jambon serrano sur lit de crudités de saison, sous-noix de veau rôtie, fricassée de champignon, haricots verts et pommes grenailles, brie de Meaux, brioche d'autrefois façon Tatin, le tout arrosé d'un bon Saint-Emilion, et café.

A en juger par les photos (23 à 34), le bureau des pleurs n'a pas eu à enregistrer de récrimination!

 

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Reste à se lever après ces agapes (35) et à se réunir à l'extérieur (36) pour comptabiliser ceux qui veulent continuer, et ils sont une bonne vingtaine, preuve qu'il y a encore de l'énergie dans nos vieilles carcasses!

On contourne l'Arc de Triomphe (37) jusqu'à l'avenue Kléber où l'ancien centre de conférences internationales est devenu un hôtel de grand luxe (à partir de 795 euros la nuit), The Peninsula Paris (38)  On est dans un décor plus champêtre quand on arrive à la maison de Balzac (39) où l'écrivain n'a vécu que de 1840 à 1847. Pour échapper à ses créanciers, il lui arrivait de sortir par la rue Berton (40).

Au passage, nous aurons vu, au coin de la rue du Colonel Bonnet et de la rue Singer l'immeuble où Benjamin Franklin installa en France le premier paratonnerre (41).  Reste à rejoindre la place du Costa-Rica pour le pot d'adieu dans une brasserie, avant la débandade au métro Passy.

 

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 (Compte-rendu: Jacques-Michel Tondre)

(Photos: Leroux Gérard / Prilot Jean Marc / Heinrich Roland

 

Edition R Heinrich mars 2016