Sortie "commune" du 9 novembre 2017
des photos par "clic" sur les imagettes
Le rendez-vous était à 11 heures à la sortie de la station de métro Gabriel-Péri, sur la ligne 13 en direction d'Asnières-Gennevilliers.
Le ciel était maussade, pour ne pas parler de la brume incertaine qui recouvrait cette banlieue de mauvaise réputation. Pour autant, il n'a pas plu de toute la journée et un rayon de soleil a même accompagné la promenade de l'après-midi.
Dès l'entrée dans Asnières, nous trouvons un petit coin de verdure pour réunir sur un même cliché (sauf le photographe) les dix-huit participants à la petite promenade apéritive (1).
Nous débouchons sur la rue de l'Eglise qui tient son nom de l'église Sainte-Geneviève, consacrée en 1541, et agrandie au début du XVIIIe siècle (2). Elle jouxte le Château d'Asnières, édifié de 1750 à 1752, à la demande du Marquis de Voyer d'Argenson par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte du Roi (3). La municipalité l'a acquis en 1991.
Poursuivant par la rue Bokanowski vers la rue Charles-de-Gaulle, nous trouvons sur notre chemin un bel hôtel particulier (4)., témoin d'une noble fréquentation de ce qui n'étaient à l'époque que des garennes. L'immeuble est attesté en 1765. Il donnait, alors sur un grand parc descendant vers la Seine, comme le château.
Au passage, nous bénéficions d'un élégant coup d'oeil à droite sur l'hôtel de ville, construit entre 1897 et 1899 par l'architecte Emmanuel Garnier (5). Nous sommes en retard sur l'horaire et nous restons à distance.
Nous traversons la Seine par le pont d'Asnières qui nous offre à l'ouest une vue brumeuse sur le quartier de la Défense (6).. La rue du Bac d'Asnières nous rappelle qu'avant le pont, il y avait là un bac. Elle croise la rue Gustave Eiffel et débouche sur le Parc des Impressionnistes (7), de création récente (2014). Nous en sortons par une allée très bucolique (8).
A notre arrivée au lycée professionnel René-Auffray, où se sont rendus directement quatre autres amicalistes, la table est mise (9)...
C'est la fête pour les amicalistes (10 à 15) : Terrines en entrée, darne de saumon et petits légumes en plat principal, tarte aux pommes en dessert. Boissons au choix et café ou thé.
Après le repas, nous gagnons l'église romane Saint-Médard, reconstruite en 1623. De 1612 à 1626, elle eut comme curé Saint-Vincent de Paul (16) . La partie ancienne est en chantier de rénovation. Nous n'y avons pas accès.
Derrière l'église se trouve le pavillon de Vendôme, construit en 1699 (17) , ancienne demeure d'agrément. La municipalité en a fait une musée d'art contemporain. Dans la cour de ce bel édifice, il y a encore quelques amicalistes qui n'ont pas décroché (18) .
Rue Villeneuve, nous admirons un immeuble néo-gothique qui fait le coin de la rue Gaston Paymal (19). Un pâté de maisons plus loin, c'est le Parc Roger-Salengro et son pigeonnier (20) qui date de 1900. Le parc, qui ne manque pas de charme, longe à l'ouest la rue du général Leclerc et offre une vue, à travers les frondaisons , sur les entrepôts art-déco du Printemps (21). Nous en sortons place de la République pour emprunter l'allée Léon Gambetta, bordée de beaux immeubles art-déco.
Débandade au métro Mairie de Clichy après le pot traditionnel dans une brasserie face à la mairie. (JMT)
Photos: Jean Marc Prilot / Compte-rendu :Jacques-Michel Tondre
Publication R Heinrich : Novembre 2017