Reflets de nos animations 2018
des photos par "clic" sur les imagettes
- 18 octobre : Journée à Compiègne
Compiègne : quelques pages d’Histoire
A l’heure où l’aube blanchit, en car nous partîmes de l’avenue du Trône à 19, mais par un prompt renfort nous nous vîmes 23 en arrivant dans la clairière de Rethondes-Compiègne où fut signé l’armistice du 11 novembre 1918.
Avant de remonter 100 ans en arrière nous avons piétiné dans la fraîche rosée du lieu-dit du souvenir à la recherche d’un pâle rai de soleil en attendant le « major », le meilleur guide-bénévole du site retenu par Jacqueline notre organisatrice-en-chef. Nous ne fûmes pas déçus. L’homme féru d’histoire Grand-guerrière nous détailla avec précision les préparatifs de ce fameux armistice. C’est au milieu des dalles commémoratives (souvent des défaites ou des coups durs pour nos armes : Bazeilles, Dien Bien Phu, le Drakkar de Beyrouth) que nous découvrîmes la fameuse clairière et l’emplacement où stationnait le wagon où les plénipotentiaires allemands signèrent face à Foch le premier armistice (trois autres devaient suivre car un armistice n’est pas la paix) mettant fin aux combats suicidaires des nations d’Europe.
Mais, pas moyen d’accéder à ce lieu historique. La vaste place ronde ratissée mieux qu’un jardin, manucurée soigneusement, son gazon tondu menu-menu, déminée sans doute, était interdite aux descendants des ancêtres pioupious poilus que nous sommes. Sécurité oblige. Et pour cause... Notre roi-président Macron et la kaïserine Merkel ont rendez-vous ici même ce 11 novembre 2018 pour sceller une fois encore la réconciliation des cousins de Francie et de Germanie. Heureusement que Trump ne soit pas de la partie et restera à Paris pour les autres cérémonies du centenaire.
Grâce à la verve du major, force nous fut d’imaginer la scène car le wagon ou plutôt sa copie authentique offerte par les Wagons-Lits en 1950 nous attendait dans son musée sarcophage voisin reconstruit la même année. En effet, l'ancien musée bâti en 1927 grâce à la générosité d'un mécène américain dont un enfant était sorti indemne de la grande boucherie, avait été démoli sur les ordres d'Hitler en 1940. Nous avons appris à cette occasion que le wagon historique avait été sorti pour satisfaire au caprice délirant de ce petit caporal moustachu. C’est pour laver l’affront de 1918 qu’il avait exigé que la France pétainiste et défaitiste y signe sa capitulation honteuse. De plus, collectionneur de trophées, il l’emporta à Berlin.
Vers la fin de la guerre le wagon volé fut mis à l’abri, pour son malheur, au centre du territoire du prétendu Reich millénaire. Un bombardement américain ou des pilleurs allemands provoquèrent un incendie qui détruisit ce noble témoin de l’histoire.
La visite du musée rénové abritant le wagon bis, avec son mobilier d’origine caché pendant la guerre par les autorités de Compiègne, fut des plus instructives. Rassasié d’Histoire nous filâmes vers Compiègne pour reprendre des forces dans un restaurant face au château royal ou palais impérial, selon les goûts. Car l’amicaliste ne vit pas seulement de l’air du temps, fut-il tragique et historique.
Après un déjeuner très convivial, nous nous dirigeâmes vers le palais où une guide-conférencière nous attendait.
L'actuel palais de Compiègne est indissociable de l'histoire de la monarchie. Devenu musée en 1927, il est le fruit du passage de ses différents occupants de Louis XV à Napoléon III. Nous avons traversé les espaces de réception, les appartements de l'impératrice et de l'empereur superbement meublés.
Notre visite s'est achevée au musée de la voiture et du tourisme créé en 1926. Il conserve une collection exceptionnelle de véhicules hippomobiles du 18ème au début du 20ème siècle.
Encore une belle journée passée ensemble qui a débuté un peu tôt mais récompensée par de nouvelles découvertes.
.. Philippe Thébault - Jacqueline Martinet
- La Clairière de l'Armistice -
- Le Wagon et le Musée de l'Armistice -
- Le repas au restaurant "Les Accordailles" -
- Le Palais Impérial de Compiègne -
- Le Musée de la Voiture -
Photos: Geneviève Grognet-Lanoix - Jacqueline Martinet - Roland Heinrich
Découvrez la version diaporama de la sortie à Compiègne
- 27 septembre : Journée à Giverny
Notre sortie à Giverny fût une journée superbe aussi bien pour le temps que pour les visites programmées.
Nous avons commencé par le musée des impressionnismes pour visiter l’exposition consacrée au peintre néo-impressionniste Henri-Edmond Cros (1856 – 1910). Celle-ci retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste. A l’aube du XX° siècle, il est considéré, aux côtés de Paul Signac, comme l’un des pères de la modernité.
Après cette visite, nous sommes allés déjeuner à l’hôtel restaurant Baudy qui est un lieu historique. En effet, il a été fréquenté, du temps de Monet, par de nombreux artistes tels que Cézanne, Renoir, Sisley, Rodin, Mary Cassatt.
C’est à pied, sous un soleil radieux, que nous nous sommes dirigés vers la maison de Monet accompagnés par notre guide. La visite a commencé par les jardins et les célèbres nymphéas. Une profusion de plantes, de verdure, un enchantement ! Puis nous sommes entrés dans la maison de Monet, là aussi un véritable plaisir. Une découverte pour ceux qui ne la connaissait pas. (Jacqueline Martinet)
Photos: Geneviève Grognet-Lanoix - Jacqueline Martinet
- 14 juin : Journée à Briare au carrefour des Canaux
Après la visite guidée du musée de la Mosaïque et des Emaux de Briare avec sa belle collection du XIX° siècle et la visite en petit train de la ville de Briare, petite Venise française, c'est à l'Auberge du Pont-Canal que se sont retrouvés les participants de cette journée dans le Loiret pour un délicieux repas convivial.
L'après-midi a été consacré à une croisière promenade pour observer l'environnement naturel des canaux de la Loire et passer sur le fameux pont-canal. Pour terminer, nous avons visité le musée des deux Marines pour y découvrir, entre autres objets, un beau vase en porcelaine avec l'incrustation du pont-canal. Des reconstitutions d'anciens métiers nous étaient également présentés.
Photos: Geneviève Grognet-Lanoix /Jacqueline Martinet
- 25 mai : Visite des musées de la Franc-maçonnerie et du Parfum
Au musée de la Franc-maçonnerie rue Cadet dans le 9ème, découverte pour les amicalistes de l'historiographie franc-maçonnique française, suivie de la visite commentée d'une collection de faïences à décors maçonniques et de superbes décors (tabliers, cordons, sautoirs…) brodés ou peints avec les emblèmes et symboles des différents grades de l’ordre, ainsi que des documents de la collection. Depuis peu, les différents Temples s'ouvrent au profane. Lors de notre réunion dans un temple, notre amie Andrée a été appelée à présider quelques minutes la loge de la presse avec en arrière plan, le sigle de la Franc maçonnerie (l'équerre et le compas).
Déjeuner au sein du restaurant du Grand Orient, avec de sa terrasse une belle vue du Sacré Coeur
Donnant sur le square de l'Opéra Louis Jouvet, visite du prestigieux musée des parfums avec un tableau représentant les différents dirigeants de Fragonard, et une merveilleuse collection d'objets de parfumerie pour donner aux visiteurs l'imagination des voyages à travers les différentes époques, de l'antiquité au début du XXème siècle.
Photos: Geneviève Grognet-Lanoix /Gérard Leroux
5 avril : LA RANDONNEE en forêt d'Isle Adam ...
Météo clémente bien qu’avec une température un peu frisquette au départ, tous les ingrédients étaient réunis pour une agréable randonnée "printanière" en forêt de l’Isle Adam.
Le temps d’attendre (photo 1) au départ de la gare de Valmondois une retardataire accueillie sous les applaudissements (2), le petit groupe des marcheurs (3) réduit par quelques désistements de dernière minute la faute aux actuels mouvements dans les transports en commun, Lucien notre GO devait aussitôt siffler la mise en marche pour une boucle de 14km à sillonner la forêt de l'Isle Adam .
Le parcours du matin fut consacré à l’incursion dans les marais de Tors classés réserve naturelle par la très grande diversité tant faunique que végétale. (5 à11)
Après la pause casse croute durant laquelle notre guide du jour a du user de sa grande dextérité pour palier à l’impardonnable oubli d’un tire bouchon ! (12) , l’après midi fut consacrée à la découverte du site des carrières des bouleaux de Stors (13 et 14) avec sa longue falaise de 8 à 10 mètres de haut (15 à 20) découvrant ainsi en coupe, le calcaire grossier formé à l’éocène moyen pendant la période tertiaire il y a 45 millions d’années ou la mer recouvrait le bassin parisien..
Un grand merci à Lucien pour cette sortie dès à présent sollicité par les participants pour nous proposer un prochain rendez vous à poursuivre la découverte des espaces boisés de cette partie de l'Ile de France qu'il connait si bien. (R Heinrich)
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(Photos: Lucien Antimes / Roland Heinrich)
Le 8 mars : REPAS GASTRONOMIQUE au "CIEL DE PARIS" du 56ème étage de la Tour Montparnasse ...
C'est en avril 1970 que la première pierre est posée. La tour Montparnasse est bâtie entre 1969 et 1973 sur l'emplacement de l'ancienne gare Montparnasse et est inaugurée en 1973
Le chantier nécessite le déblaiement de 420 000 m3 de gravats. Les fondations de la tour sont constituées de 56 piliers en béton armé s'enfonçant à 70 mètres sous terre
Pour des raisons d'urbanisme la tour, 210 mètres de haut, 59 étages, 6 niveaux souterrains, doit être construite juste au-dessus d'une ligne de métro. Pour éviter d'utiliser le même appui et de le fragiliser, les structures du métro sont protégées par un corsage en béton armé. D'autre part, de longues poutres horizontales sont placées afin de permettre de dégager l'espace nécessaire en sous-sol pour aménager les voies pour trains. La tour compte 7 200 fenêtres pour 40 000 m2 de façade, compte 3 monte-charges et 25 ascenseurs. Le plus rapide est celui qui relie sans escale le rez-de-chaussée au 56éme étage, à une altitude de 196 mètres en seulement 38 secondes (soit 5 mètres par seconde) Les derniers étages et la terrasse panoramique du 59éme étage ne peuvent être atteints que par des escaliers (Extraits de fr.wikipedia.org)
Septembre 2017 ; La tour Montparnasse de demain - C’est à l’équipe d’architectes français Nouvelle AOM (Nouvelle agence pour l’opération Maine-Montparnasse), que revient la mission de métamorphoser la tour emblématique de la capitale, qui divise autant qu’elle fait partie du paysage.
Le projet prévoit une tour transparente sur 210 m, une façade bioclimatique, une serre de 18 m de hauteur au sommet, des jardins d’hiver, des bureaux loggias et un déluge de lumière naturelle à faire rêver les occupants passés et actuels du gratte-ciel. Verrue opaque et sombre pour certains, phare urbain et presque rassurant pour d’autres, depuis bientôt 45 ans elle surplombe un quartier Montparnasse promis, lui aussi, à une mue radicale. Pour les architectes, qui tous avouent une tendresse particulière pour ce building ayant grosso modo leur âge, cette victoire au sommet est « une formidable récompense pour ce que nous avons voulu proposer, réussir cet équilibre de garder l’ADN de la tour et de la rendre aimable, accueillante, dynamique, vivante 24 heures du 24 et pouvant accueillir jusqu’à 12 000 personnes par jour », se réjouit l’un d’eux.
Elle sera également « exemplaire sur le plan énergétique », promettent les architectes .Plus qu’une qualité, c’était d’ailleurs un préalable, pour les 40 copropriétaires du gratte-ciel, financeurs à 100 % de ce projet à 300 M€, et plus largement les 280 de l’ensemble immobilier (EITMM) qui englobe le centre commercial, le parvis etc (Extraits du Parisien.fr du 19 septembre 2017)
(Photos Geneviève Grognet-Lanoix /Gérard Leroux)
Le 16 février : SORTIE DECOUVERTE de la Cathédrale Orthodoxe St Alexandre-Nevsky avec ...
.... le déjeuner au restaurant "La Table des Ternes"
..... au fil des photos, la visite de la Cathédrale St Alexandre-Nevsky
Consacrée le 11 septembre 1861 veille de la Saint Alexandre Nevsky par l’Archevêque Léonce de Réval futur métropolite de Moscou, la cathédrale orthodoxe est le premier lieu de culte permanent pour la communauté russe orthodoxe en France.
Classée monument historique en 1981, elle est le siège de l'Archevêché des Églises orthodoxes russes en Europe occidentale. Sa construction fut la suite logique d’une immigration Russe grandissante au début du 20ème siècle qui s’accentua lors de la révolution de 1917, puis sous le régime bolchévique.
(Photos Geneviève Grognet-Lanoix /Jacqueline Martinet /Gérard Leroux)
Publication R Heinrich : Mars - Novembre 2018