La visite de l'UNESCO du 18 février 2025
Lors de notre visite guidée le Mardi 18 février 2025 avec 29 amicalistes AFP, une fois passé le sas de sécurité, nous avons découvert dans ce bâtiment emblématique, une architecture avant-gardiste comme il en existait peu en 1958.
Symbolisant la paix, l'institution est fondée à Londres en 1945, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), choisit Paris pour établir son siège, en s'installant d'abord dans l'immeuble de l'hôtel Majestic, sur l'avenue Kléber dans le 16éme arrondissement de Paris, puis place de Fontenoy dans le 7ème arrondissement de Paris, sur un terrain de trois hectares, où elle fait construire les bâtiments du nouveau siège, le fruit du travail de trois architectes entre 1955 et 1958. Le Français Bernard Zehrfuss, l'Américain Marcel Breuer et l'Italien Pier Luigi Nervi.
De part et d'autre du hall, nous découvrons quelques-uns des soixante-douze piliers en béton qui soutiennent le bâtiment principal. Les grandes baies vitrées donnent à voir les détails des matériaux : le dallage en pierre venue de Norvège couvre cet immense espace. Au fond, un mur en granit avec de part et d'autre de l'homme qui marche d'Alberto Giacometti, daté de 1960, deux oeuvres de Shelomo Seinger, Shoah à gauche 1995 et Désir pour la liberté à droite 1975.
Les murs de céramique du soleil et celui de la lune conçus par l'artiste catalan Joan Mirô et exécuté en 1955.
Huile sur toile Rencontre du printemps de Karel Appel, peintre hollandais né en 1921 à Amsterdam. Acquisition lors de la décoration artistique du siège de l’organisation à Paris en 1958.
Mosaïque d'émaux et de pierre naturelles, réalisée avec le mosaïste Maximilien Herzélé. Les pièces sont taillées et disposées de manière inégale afin de jouer avec la lumière. Date d'entrée è l'Unesco septembre 1996.
À l'extérieur, dans les jardins flottent au vent les 194 drapeaux des Etats membres, le drapeau de l'UNESCO ressemble à un temple antique blanc sur fond bleu conçu par le Suisse Werner Wälchli en 1951.
Sculpture monumentale, Le socle de mobile noir d'Alexander Calder, Spirale, l'œuvre de grand format, est installée à côté du bâtiment des conférences, États-Unis 1958.
Sculpture en travertin monumentale Silhouette au repos d'Henry Moore. Acquisition faite par l'UNESCO lors de la décoration artistique du siège de l’organisation à Paris en 1958. Pays d'origine: Royaume-Uni.
On remarque derrière cette sculpture, le Globe symbolique d'Erik Reitzel, ingénieur civil, né à Copenhague. Cette structure est en aluminium, haute de 12,80 m et d'un diamètre de 15 mètres, Ancrée au sol grâce à des haubans, il a au centre une autre petite sphère pleine et dorée. L'œuvre évoque le logo des Nations unies et a été transférée au siège de l'Unesco après le sommet mondial pour le développement social de Copenhague en 1995. Reitzel a également réalisé la Grande Arche de la Défense à Paris en 1989.
Création portugaise de Vhils (Alexandro Farto) autour du visage d'Ellen Wilkinson, une symbolique sur les différents sites archéologiques sur tous les différents continents, représentant leurs civilisations avec leur patrimoine culturel, offerte en 2019.
Le fabuleux jardin japonais, véritable havre de tranquillité créé de toutes pièces par l'artiste avec la fontaine de la paix d'Isamu Noguchi, don fait par le Japon dans le cadre de la donation globale du jardin japonais pour l'ouverture de la maison de l'UNESCO à Paris en 1958.
Ensemble composé de cinq sculptures mobiles, "Signaux éoliens", de Takis Vassilakis placées entre le bâtiment Fontenoy et le jardin de la paix. Donation faite par la Grèce en 1993.
Dani Karavan a créé une sculpture environnementale, Square de la tolérance, composée de plusieurs éléments. Le mur, gravé dans toutes les langues officielles de l'UNESCO et qui est un préambule de sa constitution, entrelace l'hébreu et l'arabe. Un olivier, massif planté sur une colline artificielle, entouré d'un environnement composé d'herbe, de terre, de sable et d'eau, symbolise l'aube d'un processus de paix en 1993 entre Israélo-Palestiniens. Sa construction a été entreprise de 1993 à 1996 en hommage au premier ministre israélien Yitzhak Rabin, grand acteur de la paix au Moyen-Orient. Donation faite par l’artiste et l’État d’Israël.
Sculpture en bronze de Tsereteli Zourab, Naissance d'un homme nouveau, signée et datée en bas à droite. Don fait par l'artiste à l'occasion de sa nomination comme ambassadeur de bonne volonté de l'UNESCO en 1996. Pays d'origine : Géorgie. Cette œuvre fait partie d'un projet destiné à célébrer le 500e anniversaire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492.
Nous avons vu une infime partie des collections d'art, qui comprennent près de mille huit cents pièces.
Installés dans le grand auditorium (nommé aussi salle de la conférence générale, la plus grande salle pouvant contenir mille cinq cents personnes, comme dans chaque salle, traduction simultanée dans les cabines en six langues officielles de l’UNESCO).
Notre guide a expliqué les missions de cette institution qui contribue à l'édification d'une culture de la paix, à l'éradication de la pauvreté, à l'égalité des genres, mais également au développement durable, au dialogue interculturel par l'éducation, au bien-être des personnes, à la sécurité, à faire progresser et promouvoir les sciences, la culture avec les monuments classés au patrimoine mondial dans la liste des biens créés par l'être humain et ceux issus de la nature, reconnus par l'Unesco dans le cadre de la communication et de l'information.
La devise de l'UNESCO repose dans l'idée que « les guerres naissent dans l'esprit des hommes et c'est dans l'esprit des hommes qu'il faut élever les défenses de la paix ».
Après un repas chez Marie-Edith, un petit restaurant à l'ambiance cosy et aux mets savoureux, 34 rue du Laos, nous avons vaqué à nos occupations, satisfaits des prestations de cette sortie. (Gérard Podevin ).
Mise en page HR/Amicale AFP 2025/02/25