L'Histoire de l'AFP
Le sommaire - Au commencement : l'Agence Havas - L'âge d'or du Second Empire et de la IIIe République (1852-1940) - La prise de l'immeuble d'Havas en 1944 (récit de Basile Tesselin) - D'Havas à l'AFP au service de l'information - Souvenirs souvenirs ..... de « LA VIE de la maison » à « l’Agence - Le Magazine » avec la reprise d’articles de ces revues parues épisodiquement à l'AFP des années 1980 aux années 2003 laissant paraitre avec le temps passé, la grande métamorphose de l’Agence. - Liens extérieurs, articles complémentaires et livres sur l'AFP
NB: Tout en restant dans le contexte des documents présentés, certaines photos d’archives ne correspondent pas obligatoirement aux périodes évoquées mais gardent toutefois toutes leurs importances dans le passé de l'Agence Havas comme de L'Agence France Presse. Au commencement : l'Agence Havas La plus ancienne des agences mondiales de presse a véritablement vu le jour en 1835, dans une modeste officine de traduction de journaux étrangers établie à Paris au début des années 30 par un ex-banquier d'origine normande, Charles-Louis HAVAS (1783-1858).
L'inventeur de cette agence - aujourd'hui l'AFP - était plongé
dans les pires déboires d'argent à l'époque où, la cinquantaine passée, il
conçoit son singulier projet : fournir à la presse - française puis étrangère -
des informations sur ce qui se passe dans le monde. En 1835, HAVAS s'adjoint des collaborateurs et fonde "L'Agence des Feuilles Politiques - Correspondance Générale". C'est le début officiel de la première agence de presse au monde. L'ex-banquier parvient bientôt à monopoliser la collecte et la distribution des nouvelles de l'étranger, devenant une sorte de journal des journaux. Honoré de Balzac, journaliste à ses heures, raconte dans l'un de ses écrits, dès 1840, le succès grandissant de cette entreprise, dont il condamne avec aigreur son peu d'inclinaison pour les éditoriaux et sa préférence marquée pour l'information factuelle. Mais, n'est-ce-pas, rétrospectivement, un éclatant bien qu'involontaire hommage que l'auteur de la "Comédie Humaine" adresse à Charles-Louis HAVAS lorsqu'il lui fait grief de "vénérer le Fait" plus que "les Principes" et de "servir toutes les administrations avec une égale fidélité" ? Car l'agence HAVAS sert aussi bien le pouvoir, à Paris et en province, que les journaux, gouvernementaux et d'opposition, la presse étrangère et les particuliers.
************* Les moyens de transmission deviennent très vite l'une des clés de cette réussite. Le télégraphe optique existe déjà, mais le cheval reste le mode de transport le plus courant. HAVAS gagne du temps en mettant sur pied un courrier par pigeons voyageurs entre Paris et Boulogne, par où transitent les nouvelles de Bruxelles et de Londres : quatre heures, au lieu des quatorze que prend le cheval. A partir de 1845, l'agence utilise le télégraphe électrique, invention qui sera à l'origine de son extraordinaire essor.
La publicité connaît un essor analogue et HAVAS en profite pour
proposer à ses abonnés de prendre en régie leurs colonnes d'annonces. A partir
de 1857, le tandem information-publicité est solidement établi par les fils et
héritiers de HAVAS, Charles-Guillaume et Auguste. Ce sera la base de l'immense
prospérité de cette agence pendant toute la seconde moitié du XIXème siècle et
le premier tiers du XXème.
Pour consolider leurs positions et barrer la route à d'éventuels
nouveaux venus, les trois agences européennes ne tardent pas à mettre leurs
réseaux télégraphiques en commun et à se partager le monde de l'information en
zones d'influences : HAVAS exploitera l'Europe méridionale, les possessions
françaises d'outre-mer et, à partir de 1876, l'Amérique Latine ; WOLFF, le
centre, l'est et le nord de l'Europe ; REUTER, l'Empire britannique et
l'Extrême-Orient. Une quatrième agence, l'américaine ASSOCIATED PRESS, née en
1848, sera souveraine en Amérique du Nord. Ce cartel des grandes agences durera jusqu'au seuil de la première guerre mondiale, assurant à chacun de ses membres, et notamment à HAVAS, un bon demi-siècle de coudées franches avec, en toile de fond, la révolution industrielle et l'expansion coloniale.
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L'âge d'or d'Havas du Second Empire et de la IIIe République (1852-1940)
L'agence HAVAS connaît sous le Second Empire (1852-70), puis sous
la plus grande partie de la 3ème République, son âge d'or. Entreprise privée,
elle cesse cependant dès 1879, d'être une affaire familiale car aucun des deux
fils HAVAS n'a de descendant. Son nouveau statut est celui d'une société anonyme
au capital réparti en 17.000 actions. Deux jeunes hommes - tous deux normands
comme le fondateur - se succèdent à la tête de l'agence : Edouard LEBAY à l'âge
de 29 ans, de 1879 à 1899, et Henri HOUSSAYE à 47 ans, de 1900 à 1912.
Un certain nombre d'inventions de cette fin du XIXème siècle (
téléscripteur, téléphone, radio ) permettent d'accélérer le débit et d'augmenter
le volume des informations, au prix d'importants investissements en hommes et en
matériel. Au risque, aussi, de voir surgir de nouveaux concurrents puisque le
téléphone, et plus encore les ondes radio, leur donneront la possibilité de
contourner le monopole télégraphique des grandes agences.
De la transmission Photo analogique des bélinographes à ses début de la transmission numérique avec les "Dixels" (conception AFP/ Hasselblad)
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La prise de l'immeuble d'Havas en 1944 (récit de Basile Tesselin) C'est le 19 août 1944, dès 5 heures du matin. Paris tout entier se révolte contre l'occupant.
A travers les failles du volet de notre domicile nous voyons une
horde de Français dépenaillés, hagards, bras levés et mains croisées sur la
tête. Ils sont là une centaine. Six soldats allemands, le visage crispé, le
doigt sur la détente des fusils les mènent comme un troupeau. Vers où ?
(vers 1950 La salle de rédaction)
Il est 16 heures. Hier soir, un coup de téléphone nous a prévenus que l'ordre de
soulèvement avait été donné pour ce matin. Nous en attendons un deuxième qui
doit nous transmettre les instructions pour notre propre action. Nous ne
bougeons pas de cet appartement de Neuilly que nous a prêté une sœur de Max
Olivier, espérant et redoutant à la fois cette sonnerie qui doit retentir à tout
moment. Comme un jury porteur de verdict que l'on attend dans la salle du
tribunal pendant que, des heures durant, il délibère sur votre sort.
A midi, Radio-Paris finit par avouer que la Préfecture de Police
et l'Hôtel de Ville sont occupés par des insurgés et sont attaqués par des chars
allemands.
Mais il y a l'autre problème, celui que pose cette exigence de
donner une signification à sa vie, de participer à une œuvre, de bâtir une
cathédrale, même si l'on n'y pose qu'une seule pierre. Celui-là, pour le
résoudre, il faut autre chose que la débrouillardise de l'illégalité ou le baume
du Samaritain. Il y faut une vision de départ, une volonté constante, sans
failles, sans retours en arrière, et l'amitié essentielle du groupe. L'immeuble du 13 /15 place de la Bourse Et sur tout cela, comme pour le rendre encore plus précieux, un sentiment d'éphémère et de périssable, chaque pierre, chaque monument chargés d'histoire et de lumière, les voûtes et les colonnes, les jardins et les ponts, les filles à bicyclette et les hommes en bras de chemise, tout cela, mes frères en la souffrance et en l'espoir, moi-même... tout cela n'a peut-être plus que quelques instants à vivre.
Le Palais du Luxembourg, le Panthéon, la Chambre des Députés,
l'Opéra, le Louvre, tous les ponts sur la Seine, tout est miné et peut sauter
sur un ordre du général von Choltitz qui commande les troupes allemandes restées
à Paris.
Mais, en fait, tout est calme. Personne ne tire. La rue du 4
Septembre au bout de laquelle, vers l'Opéra, se trouve un Q.G. ennemi, est vide.
Notre minuscule attroupement ne doit pas attirer l'attention, car devant
l'immeuble de l'Agence, il est fréquent d'en voir un, constitué par des
cyclistes porteurs de dépêches.
Enfin, la porte vitrée s'ouvre, et Duchenois nous fait signe d'entrer. C'est le
seul qui ne fasse pas partie de notre réseau de Résistance. Bien au contraire,
ancien rédacteur de l'Agence Havas, comme beaucoup d'entre nous, il n'a cessé de
travailler sur place au centre même de cette Agence devenue, sous la éoupe
allemande, l'Agence Française d'Informations de Presse. Il nous fallait
quelqu'un sur place qui, de l'intérieur, nous prévienne que la voie est libre et
que nous pouvons passer à l'action. Deux mois auparavant, j'avais été chargé de
prendre contact avec un ancien collègue, devenu collaborateur notoire et
rédacteur en chef de l'AFIP. Je lui avais fait miroiter la possibilité du pardon
s'il consentait à nous aider le moment venu. Il avait refusé, déclarant avec
hauteur «qu'il n'avait de leçons de patriotisme à recevoir de personne et que sa
conscience était claire. Il fit plus tard six mois de prison et devint
représentant en quincaillerie.»
Tout cela avait été décidé un mois auparavant, la stratégie, la
tactique et surtout l'objectif. Il s'agissait pour nous de recréer une grande
Agence de Presse Française capable de faire entendre sa voix aux quatre coins du
monde. L'héritière de l'Agence Havas à laquelle beaucoup d'entre nous avaient
appartenu, et qui s'était effondrée, comme tout ce qui était français, après
l'armistice de 40. Cyclistes de Presse devant le local des cycliste de l'AFP
Guignebert faisait, lui aussi, suite à un prédécesseur disparu dans l'hécatombe
du mois de juillet, Pierre-Henri Teitgen dit «Tristan », }\ï\ avait été arrêté
par la Gestapo quelques jours après Rollin.
Ce que nous savons, c'est que nous devons remettre l'Agence en
marche le plus rapidement possible, et fournir à la presse clandestine qui
s'apprête à sortir au grand jour, les nouvelles dont elle a déjà besoin.
Mais, depuis près d'une semaine déjà, les fréquentes coupures
d'électricité empêchent toute audition, car le transistor est encore à inventer.
Cet homme, qui depuis quatre ans n'a visé que les émissions allemandes, est un
peu perdu. D'ailleurs, il n'est pas question d'abandonner l'écoute de la Radio
de Berlin, ni le téléscripteur du Deutsche Nachrichten Dienst, l'Agence
d'informations hitlérienne. On est curieux de savoir ce que dira le communiqué
de la Wehrmacht en parlant du front occidental.
Les informations étrangères étant assurées, il s'agit d'informer
les
Parisiens sur ce qui se passe chez eux. Deux aspects au problème: décrire la rue
d'abord, dire ce qui se passe dans les quartiers, où il se passe quelque chose,
essayer ensuite de faire une somme des résultats, annoncer le montant des stocks
de vivres, le nombre de morts et de blessés, la mort des prisonniers, enfin
connaître et faire connaître les décisions des autorités de la Résistance, qui
partout ont remplacé celles de la collaboration.
Les divers logos de l'AFP au fils des années
AU SERVICE DE L'INFORMATION
1832 - 1848 : NAISSANCE DE LA PREMIERE AGENCE DE PRESSE INTERNATIONALE 1832 - Charles-Louis HAVAS (1783-1858), financier et commerçant ruiné, mais proche du banquier Ouvrard, ouvre en 1832 un bureau de traductions de journaux étrangers dans l'hôtel de Bullion, rue Jean-Jacques Rousseau à Paris. 1835 - Le bureau de traductions devient "L'Agence des Feuilles Politiques -Correspondance Générale", première agence d'information internationale au monde. Ses activités sont de deux sortes : traductions des journaux étrangers pour les milieux diplomatiques, politiques et journalistiques de Paris, et envoi d'une correspondance, sorte de feuillet relatant les principaux événements et commentaires qui défraient la chronique en France. 1847 - En douze ans, Charles-Louis HAVAS et son agence s'arrogent le quasi monopole de l'information en France. Ce succès est dû essentiellement à une politique qui tourne autour de trois pôles : - large couverture de l'actualité internationale grâce notamment à un réseau de correspondants ; - acharnement à transmettre au plus vite les nouvelles en employant les techniques les plus diverses (malle poste, pigeons voyageurs) et les plus modernes (le télégraphe dès 1845, alors qu'il commence à peine à être mis en place en France) ; - relations privilégiées avec les pouvoirs publics (HAVAS se voit confier en 1838 une correspondance ministérielle destinée aux agents de l'Etat) . 1848 - 1878 : HAVAS, REUTER, WOLFF : LES AGENCES SE PARTAGENT LE MONDE 1848 - L'année des révolutions en Europe, HAVAS accueille et forme ses futurs concurrents, deux Allemands exilés, Paul Julius REUTER et Bernard WOLFF. 1853 - Charles-Guillaume et Auguste HAVAS succèdent à leur père à la tête de l'Agence. 1852 - 1857 - Création d'une branche nouvelle de l'Agence HAVAS, la branche publicité. HAVAS devient la première entreprise à la fois d'information et de publicité, ce "tandem" durera jusqu'en 1940, date à laquelle la branche publicité deviendra une société totalement indépendante en gardant le nom d'HAVAS. 1858 - Mort de Charles-Louis HAVAS. 1859 - REUTER, installé à Londres et WOLFF, établi à Berlin, décident, avec HAVAS, face aux coûts très élevés des transmissions par télégraphe, de s'entendre et de se partager le monde en zones pour la collecte de l'information et sa diffusion. Ce contrat est le premier d'une série, qui prendra fin dans les années 30. 1866 - Pose du câble transatlantique, les nouvelles américaines sont désormais à portée de l'Europe. 1874 - Pose du câble reliant le Brésil à l'Europe.
1879 - 1939 : HAVAS : SOCIETE NOUVELLE, HOMMES NOUVEAUX, MOYENS NOUVEAUX 1879 - Retraite d'Auguste HAVAS, il laisse l'entreprise entre les mains de deux jeunes gens, Edouard LEBEY et Henry HOUSSAYE. Fin de la société familiale, HAVAS devient la SOCIETE ANONYME HAVAS. A partir de 1880 - Début de l'utilisation du téléphone, du téléscripteur, puis de la radio ondes longues, qui révolutionnent les conditions de travail des journalistes. Augmentation du volume des nouvelles grâce à ces moyens de transmission nouveaux et au développement de la presse en France, forte de la loi de 1881 sur la liberté de la presse. 1914 -1918 - HAVAS connaît des difficultés liées au blocus de l'information. Années 20 - Présidence de Léon RENIER qui développe la branche publicité dont les recettes permettent de renflouer la branche information. Années 30 - Le procédé radio ondes courtes modifie la transmission internationale des nouvelles, provoque la fin de l'alliance des agences, le développement d'agences concurrentes (notamment TASS), et des problèmes financiers pour HAVAS devant les frais d'investissement. Ce dernier problème est réglé en partie par des subventions du Quai d'Orsay désireux de maintenir les correspondants HAVAS à l'étranger. Arrivée de jeunes journalistes comme Maurice SCHUMANN, Louis JOXE. Violente campagne de presse contre le "monopole HAVAS" et démêlés avec le gouvernement BLUM.
1940 – 1957 : LA NAISSANCE DE L’AFP ET SON STATUT D’INDEPENDANCE 1er août 1940 - Création à Londres par Paul-Louis Bret de l’Agence française d’Information (AFI). Novembre 1940 - Deux lois instaurent la séparation entre la branche Annonces qui conserve le nom d’Havas et la branche Information qui devient propriété de l’Etat sous le nom d’Office français d’Information (OFI). 15 novembre 1942 – Création à Alger par Paul-Louis Bret de l’Agence « France-Afrique ». 15 mars 1944 - Le gouvernement provisoire crée à Alger l’Agence française de Presse par la fusion de l’AFI et de France-Afrique. 14 avril 1944 - Création sous l’égide du Comité national de la Résistance en France occupée de l’Agence d’Information et de Documentation (AID), clandestine. 20 août 1944 - Huit anciens agenciers ou jeunes journalistes résistants s’emparent de l’immeuble de la place de la Bourse. A 11h30 tombe la dépêche nr 1, en 220 mots, d’une nouvelle agence : « les premiers journaux libres vont paraître, l’Agence française de presse leur adresse aujourd’hui son premier service ». Août 44 - La Résistance crée l’Agence France-Presse par la fusion de l’AFI et de l’AID. Martial Bourgeon est le premier directeur général. 30 septembre 1944 – Une ordonnance entérine l’existence de l’AFP et lui donne un statut provisoire d’Etablissement public. Janvier 1946 à Septembre 1954 – La direction générale est assurée, avec quelques interruptions, par Maurice Nègre. Le réseau mondial de l’AFP est reconstitué. 4 mars 1953 – Succès international pour l’annonce de la mort de Staline. 28 Septembre 1954 – Jean Marin nommé Directeur général. 10 juin 1955 – Début des travaux de la commission Surleau chargée de préparer un projet de statut. 14 mars 1956 – Dépôt du projet de loi sur le statut. 10 janvier 1957 – Adoption à l’unanimité en seconde lecture du statut de l’AFP par le Parlement. Il lui garantit son indépendance rédactionnelle, son implantation dans le monde et son autonomie financière. Son Président-Directeur général est désormais élu par le Conseil d’administration. L’AFP dispose alors de 25 bureaux en province, 46 à l’étranger, 13 dans les territoires d’Outre-mer. Elle a des correspondants dans 116 pays. Elle distribue dans 73 pays.
LE STATUT DE 1957 « Il est créé, sous le nom d' "Agence France-Presse", un organisme autonome doté de la personnalité civile et dont le fonctionnement est assuré suivant les règles commerciales ». « L'Agence France-Presse ne peut en aucune circonstance tenir compte d'influences ou de considérations de nature à compromettre l'exactitude ou l'objectivité de l'information ; elle ne doit en aucune circonstance passer sous le contrôle de droit ou de fait d'un groupement idéologique, politique ou économique ». «Son objectif est de "donner aux usagers français et étrangers, de façon régulière et sans interruption, une information exacte, impartiale et digne de confiance ». 16 avril 1957 – Jean Marin est élu PDG. Il sera réélu tous les trois ans jusqu’en 1975.
1957-1975 LES ANNEES JEAN MARIN 1er octobre 1958 – Ouverture du bureau de Pékin. 1er février 1962 – Abonnement de la BBC. 1er janvier 1969 – Début du service en arabe. Octobre 1969 – Crise aboutissant à la création d’une structure de consultation avec l’intersyndicale. 1er août 1971 – Utilisation des satellites pour les transmissions. 6 septembre 1972 - L’AFP annonce avec une heure d’avance la mort des otages israéliens aux J.O. de Munich. Le 22 novembre suivant accord avec le Washington Post et le Los Angeles Times pour la distribution d’informations AFP aux Etats-Unis. Octobre 1973 – Le Conseil d’administration décide l’informatisation de la rédaction. 10 avril 1975 – Départ de Jean Marin.
1975 - 1986 LA NAISSANCE DE LA PHOTO ET LE DEVELOPPEMENT TECHNIQUE 13 juin 1975 - Attentat qui coûte la vie à Bernard Cabanes, rédacteur en chef, au moment de la crise du Parisien Libéré. Claude Roussel élu PDG. Novembre 1975 - Accord sur l’informatisation de la rédaction. Le desk latino-américain sera le premier informatisé en mars 1976.
29 mai 1978 – Roger Bouzinac élu PDG. 8 octobre 1979 – Henri Pigeat élu PDG. 1er janvier 1981 – Inauguration de la banque de données Agora avec les dépêches AFP. 1er janvier 1982 – Desk informatisé à Hong Kong et création d’une direction régionale Asie-Pacifique. 15 octobre 1984 – Création du service audio. 1er janvier 1985 – Création du service photo international. Janvier 1986 – Début de la diffusion de services AFP par Minitel. Création de la filiale Polycom et mise en place du réseau de diffusion par satellites. 8 juillet 1986 – Plan de redressement présenté par Henri Pigeat : 300 licenciements. Grève de protestation de quatre jours. Décembre 1986 – Grève de huit jours. Henri Pigeat démissionne le 18 décembre.
1987 - 1999 LA DIVERSIFICATION ET LE NOUVEAU MONDE DE L’INFORMATION 22 janvier 1987 – Jean-Louis Guillaud élu PDG. 30 décembre 1987 – Inauguration du centre régional de Nicosie où est transféré le desk arabe du Caire. 27 septembre 1988 – L’AFP annonce la disqualification de Ben Johnson aux J.O. de Séoul avec deux heures d’avance. 1er octobre 1988 – Création du service infographie. 26 janvier 1990 – Claude Moisy élu PDG. 4 février 1991 – Lancement de la filiale économique en anglais AFX News. 15 novembre 1991 – Le chiffre d’affaires dépasse le milliard de Francs, la part de l’Etat tombe en dessous de 50%. Janvier 1993 – L’AFP est entièrement numérisée. 1er Février 1993 – Lionel Fleury élu PDG. L’accent est mis sur le développement de la production anglophone. Avril 1995 – Lancement d’AFP-Direct, permettant la diffusion individualisée des services AFP. Septembre 1995 – L’AFP rompt son accord avec AP de fourniture d’informations américaines et met en place un réseau autonome de collecte aux Etats-Unis. Décembre 1995 - Ouverture du premier site « vitrine » de l’AFP sur l’internet 3 Février 1996 – Jean Miot élu PDG. Juillet 1996 – Premier journal internet en français de l’AFP. Septembre 1996 - L'AFP fournit un journal d'informations télévisées à la chaîne Bloomberg. Décembre 1997 : ouverture du desk régional hispanophone de Montevideo. 9 Mars 1999 – Eric Giuily élu PDG. Deuxième semestre 1999 – Lancement des journaux internet en anglais et espagnol. Un journal en portugais est lancé début 2000. Février 2000 – L’AFP lance un journal interactif d’informations (texte et photo) sur le bouquet numérique de télévisions TPS. Eté 2000 – Lancement des infographies animées. 11 octobre 2000 - Bertrand Eveno élu PDG de l'Agence France-Presse Octobre 2000 - Lancement d'un journal multimédia en chinois avec l'Agence CNA de Taiwan. Ete 2001 - Lancement d'un service de production vidéo pour le web. Octobre 2001 - Le succès du livre "L'Agence" illustre l'audience croissante du service photo mondial. Novembre 2001 - Lancement du service en italien RITA. Mars 2002 - Les photos sportives de l'AFP apparaissent sur les téléphones mobiles japonais de la 3eme génération.
Juillet 2019 - Le siège de l'AFP reste au cœur de Paris : Son conseil d'administration a définitivement écarté le 2 juillet 2019 l'hypothèse d'une cession de son siège historique (nb) situé en plein centre de la capitale, construit à partir des années 1965 sur le site de l'ex Agence Havas. (nb) Une cession qui était à l'étude depuis 2018 en vue de dégager des fonds : (Notre information du 18 juillet 2018: l'AFP pourrait vendre son siège historique)
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************* Fin août 1944: création de l'Agence France-Presse De 1944 à 1957 le titre des dirigeants de l'AFP était: Directeur général.
En 1957, avec le
vote du statut au parlement, le président est élu pour une durée de trois ans
renouvelables par le conseil d'administration avec le titre de
Président-Directeur général.
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Les chroniques des années 1980 à 2003 de « LA VIE de la maison » à « l’Agence - Le Magazine » ; Une reprise d’articles de ces revues parues épisodiquement à l'AFP des années 1980 aux années 2003 laissant paraitre avec le temps passé, la grande métamorphose de l’ "Agence".
Année 1974 - Les photographes de paris et de province réunis en 1974 par la direction photo pour une réunion de travail annuelle place de la Bourse
Année 1996 - Le service du magasin - Antenne AFP de 1980 (Jacques Bronsard 1996 (P Baert) 2003 (P Fontaine) d)
Année 1981 - Les Ecoutes Phonie - Antenne AFP de 1981 (Jean Teillet )
Année 1980 - Le Desk Sport - Antenne AFP de 1980 (Yves Montredon) - Le service Juridique et du Contentieux - Antenne AFP de mai 1980 (Denise Defraigne)
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Liens extérieurs / articles complémentaires proposés : - "Le Statut de la Liberté" : comment la loi sur le statut de l'AFP fut adoptée en 1956 http://www.sos-afp.org/fr/documents/huteau_ullmann - Galerie de 25 cartes postales datant des années 1910 illustrant les deux branches de havas http://leonc.free.fr/havas/target20.html - Du télégraphe morse de 1889 au téléscripteur sagem de 1952 http://www.abp45.com/pages/electrique/telegraphes-enregistreurs.html - Du Bélinographe à la Téléphotographie - La Photo AFP de 1949 à 1984 (Document d'archives de G Leroux) - Interview de Nouaillas Michel, Directeur du service Photo de l'AFP durant des dizaines d'années (portrait de 2017 du journal La Montagne) - Pas de concession à la vitesse (Affirmation en 2012, du PDG de l'Agence France-Presse, Emmanuel Hoog, lors d'une conférence de presse à Montréal - l'AFP au cœur de la tourmente de mai 68 (Reprise d'un document de SUD AFP de 1992 avec des extraits du livre "AFP une histoire de l'Agence France Presse 1944-1990" de Jean Huteau/Bernard Ullmann) - La guerre d'Algérie, couverte par l'AFP au "Maghreb Circus" le Témoin: Leleu Michel par Nejma Brahim du "Le Courrier de l'Atlas " (Juillet 2018) - L'AFP une entreprise unique, des origines à l'histoire de son statut d'exception 1832-2015 par Jade Azzoug (Avril 2020)
" AFP , les survivants de l'information " (parution de 2009 de Jacques Thomet) " Insolite 4 l'Afp et moi " (parution 2009 de Claude Auber ) " Les secrets de l'Opération Bétancourt " (parution 2009 de Jacques Thomet " AFP une histoire de l'Agence France Presse 1944-1990 " (parution 1992 de Jean Huteau/Bernard Ullmann - Edition: Bernard Laffont) " Le Monde en direct " ( parution en 2014 pour les 70 ans de l'AFP de Xavier Baron avec l'AFP- Edition La découverte )
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Amicale des Anciens de l'AFP / Recueil des documents et mise en ligne R. Heinrich - Réactualisation 2020 - Contact technique du site: information@amicaleafp.fr